Élisabeth Borne, accompagnée de Brigitte Macron et du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, s’est rendue au collège Claude-Debussy à Paris le 9 novembre dernier pour la Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire. Cependant, la visite a pris une tournure controversée après le témoignage poignant d’un élève.
Témoignage poignant
Un jeune garçon a partagé son expérience de harcèlement, révélant avoir été mal reçu par une enseignante lorsqu’il a cherché de l’aide. « En primaire, je me suis fait harceler et j’ai demandé à la prof si je pouvais en parler avec ma mère et la prof m’a dit non », a-t-il confié. Une confession qui aurait dû susciter de l’empathie.
La réaction qui fait débat
Cependant, l’attention s’est portée sur la réaction d’Élisabeth Borne et de Brigitte Macron. Alors que l’élève parlait encore, la compagne d’Emmanuel Macron lui a tourné le dos. La Première ministre, reprenant le micro, a répondu : « Donc ça montre que c’est important de former tout le monde. » Une réponse qui a provoqué des rires dans la salle, y compris celui d’Élisabeth Borne.
L’échange a été diffusé par BFMTV, suscitant une avalanche de réactions en ligne. Avec près de 11,4 millions de vues, plus de 1 000 commentaires et plus de 3 000 partages, les internautes critiquent le manque de compassion de la Première ministre.
La défense d’Élisabeth Borne
L’entourage d’Élisabeth Borne a dénoncé un « mauvais procès d’intention », affirmant qu’elle avait écouté intégralement le discours du jeune garçon. Ils ont expliqué que ce témoignage « fort » avait provoqué une « gêne », soulignant qu’il n’y avait aucune intention de minimiser son récit.
La Première ministre aurait rencontré le collégien en privé quelques minutes plus tard, « encore choquée de ce qu’avait raconté cet enfant concernant la réaction de sa professeure ». Une démarche qui suggère une prise de conscience après l’échange public critiqué.
Elle est mauvaise cette bonne femme, elle le porte sur son visage !