Les affections longue durée (ALD) bénéficient actuellement d’une prise en charge à 100% par l’Assurance maladie. Cependant, le gouvernement envisage des mesures visant à réaliser des économies sur ces maladies chroniques.
Impact financier des ALD
Les ALD, telles que le diabète, les insuffisances cardiaques ou les maladies chroniques, représentent une part importante des dépenses de l’Assurance maladie. En effet, elles engendrent près des deux tiers des remboursements de cette dernière, selon Frédéric Valletoux, ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention.
Objectif gouvernemental
Avec 13 millions de personnes touchées par les ALD en France, le gouvernement souhaite revoir la prise en charge de ces affections. Une des mesures envisagées concerne les prescriptions médicales présentées en pharmacie. Actuellement, si une ordonnance comporte des médicaments non liés à l’ALD, ceux-ci ne sont pas totalement remboursés par la Sécurité sociale. Cependant, certains médecins ne font pas toujours cette distinction, ce qui conduit à un remboursement intégral par la Sécurité sociale.
Nouvelles directives sur les prescriptions annexes
Pour réduire les dépenses, le gouvernement envisage de resserrer les règles concernant les prescriptions médicales annexes aux traitements des ALD. Cette initiative suscite des inquiétudes parmi les patients atteints d’affections longue durée, qui craignent une baisse de leur prise en charge médicale.