Un récent sondage OpinionWay révèle les opinions des Français sur les violences sexistes et sexuelles dans l’industrie cinématographique.
Prise de Position
- Gestes Déplacés: 60% des personnes interrogées approuvent que des « gestes déplacés » puissent entraîner des accusations ou des plaintes.
- Interdiction de Travailler: 50% estiment qu’un acteur ou réalisateur accusé de viol ou d’agression sexuelle devrait être interdit de travailler avant d’être jugé et condamné.
- Interdiction d’Exercer: 67% pensent qu’une personnalité publique condamnée pour une agression sexuelle ne devrait plus « exercer son métier » après avoir purgé sa peine.
Réactions Variables
- Diffusion Télévisuelle: Seulement 45% estiment qu’il ne faut plus diffuser à la télévision un film lorsque l’un de ses acteurs ou son réalisateur a été accusé, mais non condamné, pour viol.
- Sortie en Salles: 42% pensent qu’un film dont l’un des acteurs ou le réalisateur est accusé de viol ne devrait pas être sorti en salles.
Débats et Réflexions
- Sévérité des Réponses: Chloé Morin souligne la « sévérité » des sondés envers les hommes accusés, mettant en doute la présomption d’innocence.
- Appel à la Parole des Victimes: Danièle Thompson souligne l’importance d’écouter les victimes d’agressions et d’abus.
- Opposition à la Cancel Culture: Thompson s’oppose à la « cancel culture » et plaide pour une contextualisation des faits plutôt que pour une censure totale.
- Présomption d’Innocence: Elle remet en question l’interdiction des récompenses pour les mis en examen, soulignant que l’Académie des Césars ne doit pas outrepasser la présomption d’innocence.