La députée de Seine-Saint-Denis, Raquel Garrido, membre de La France Insoumise (LFI), a été sanctionnée par le bureau du groupe LFI à l’Assemblée nationale. Cette sanction fait suite à ses critiques sur le fonctionnement du parti et sur Jean-Luc Mélenchon, le leader de LFI, comme l’a annoncé un communiqué de presse de La France Insoumise.
Après avoir été convoquée et entendue pendant 1h30 par le bureau du groupe LFI, la députée a été suspendue en tant qu’oratrice au nom du groupe dans les travaux parlementaires pour une période de quatre mois. Cette sanction implique qu’elle ne pourra plus prendre la parole au nom du groupe lors des séances de Questions au gouvernement et autres travaux parlementaires.
Le bureau du groupe parlementaire LFI reproche à Raquel Garrido non pas de défendre ses opinions, mais de s’engager dans une série d’actions et de déclarations répétées qui nuisent au bon fonctionnement collectif du groupe et à ses membres. Parmi ces comportements, le communiqué mentionne la diffusion de fausses informations dans les médias concernant le groupe ou ses membres, le dénigrement direct de plusieurs membres du groupe, ainsi que des attaques envers les employés du groupe parlementaire. Les détails spécifiques des incidents en question ne sont pas fournis dans le communiqué.
Réactions de Raquel Garrido
Sur les réseaux sociaux, Raquel Garrido a exprimé sa réaction à cette sanction, se disant « humiliée » et « en colère » suite au « verdict de la Cour pénale insoumise. » Elle a souligné que la durée de sa suspension est la même que celle d’Adrien Quatennens après sa condamnation pour violences conjugales. La députée a également expliqué qu’elle estimait être sanctionnée en raison de sa défense du principe de non-cumul des mandats, de ses critiques envers certains membres du parti, et de sa défense de l’unité au sein de La France Insoumise.
Raquel Garrido a qualifié les accusations portées contre elle d' »infondées et mensongères » et a critiqué le bureau du groupe LFI pour avoir tenté de résoudre des désaccords politiques par des mesures disciplinaires, considérant cette approche comme immature. Elle a exprimé sa déception face à l’évolution du projet politique auquel elle a consacré trois décennies de sa vie.
Même si je ne fait pas partie de ce groupe il serait souhaitable qu ils arrêtent ces guerres de petits chefs et nous donn.e sereinement leurs avis