Dans une lettre adressée le dimanche 5 novembre, le président Emmanuel Macron a invité les chefs de parti à une nouvelle réunion prévue pour le 17 novembre à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis. Cette convocation fait suite à une réunion similaire tenue fin août au même endroit. Le président propose d’approfondir les discussions sur les réformes du référendum, ouvrant la voie à de nouvelles réflexions sur cette question.
Des réformes du référendum au cœur des discussions
Le président Macron cherche à trouver un consensus sur les réformes du référendum, sujet sur lequel aucun accord n’avait été atteint précédemment. Pour ce faire, il propose de lancer de nouvelles discussions où chacun pourrait contribuer et proposer des évolutions. Ces réformes engloberaient une variété de sujets, des questions sociétales comme la fin de vie à des réformes plus vastes touchant à divers aspects interconnectés, y compris les enjeux régaliens, économiques, sociaux et diplomatiques, comme c’est le cas des questions migratoires.
Réduire le seuil du référendum d’Initiative Partagée (RIP)
Emmanuel Macron propose également de réduire le seuil de signatures requis pour lancer un référendum d’initiative partagée (RIP) de près de 5 millions d’électeurs à un million. Il suggère de diminuer le nombre de parlementaires requis (de 185 à 93) et d’élargir la possibilité pour les citoyens de prendre l’initiative d’un RIP, alors que seuls les parlementaires peuvent actuellement initier la procédure. Malgré son introduction dans une réforme constitutionnelle en 2008, aucun RIP n’a encore abouti.
Autres sujets à l’ordre du jour
Outre les réformes du référendum, trois autres sujets seront abordés lors de la réunion : la situation internationale, une mission liée à la décentralisation, et des questions concernant la Corse, la Nouvelle-Calédonie et les territoires d’outre-mer. Les questions environnementales et de justice sociale restent néanmoins exclues de l’ordre du jour, ce qui a suscité des réactions sur les réseaux sociaux, notamment de la part de la dirigeante d’EELV, Marine Tondelier.