Une déclaration controversée déclenche l’indignation
Danièle Obono, députée de La France Insoumise (LFI), a déclenché un tollé en qualifiant le Hamas de «mouvement de résistance» lors d’une récente interview sur Sud Radio. Cette déclaration a suscité une indignation généralisée et a conduit le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, à saisir le procureur de la République pour «apologie du terrorisme».
Les antécédents de la controverse
Avant d’utiliser cette expression controversée, Danièle Obono avait tenté d’employer des termes plus nuancés, se contentant de désigner le Hamas comme un «groupe politique islamiste qui a une branche armée et qui s’inscrit dans les formations politiques palestiniennes, avec pour objectif la libération de la Palestine, résistant à une occupation.»
Réactions en chaîne
Les réactions à cette déclaration ne se sont pas fait attendre, notamment de la part de ses collègues politiques. Marine Tondelier, dirigeante d’Europe Écologie-Les Verts, a qualifié les propos d’Obono de «propos scandaleux», soulignant que quelles que soient les circonstances, cela ne justifie pas les actes terroristes du Hamas.
De même, Yannick Jadot, sénateur de Paris et écologiste, a dénoncé une «abjecte complaisance».
Le maire socialiste de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, a fustigé la déclaration, déclarant que «le Hamas n’est pas un mouvement de résistance, mais un groupe terroriste», tandis que Michaël Delafosse, maire de Montpellier, a exprimé son désaccord en utilisant le hashtag #LFI.
Jérôme Guedj, un député socialiste qui était auparavant un défenseur de La France Insoumise, a annoncé qu’il ne siègerait plus au sein de l’intergroupe de la Nupes et a évoqué une «raison de plus» pour mettre fin à l’alliance de gauche. Le chef des socialistes, Olivier Faure, a souligné que «la gauche n’est pas cela.»
Réactions politiques
La controverse a également atteint le gouvernement, avec des membres de l’exécutif condamnant fermement les propos d’Obono. Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles, a qualifié la députée d’«honteuse», tandis qu’Olivier Dussopt, ministre du Travail, a jugé ses mots «honteux.»
Appels à des sanctions
Les appels à des sanctions contre Danièle Obono ne se sont pas faits attendre. Stéphane Le Rudulier, sénateur des Républicains (LR), a exigé que la députée soit poursuivie pour apologie du terrorisme. Éric Ciotti, président des LR, a demandé la levée de l’immunité parlementaire d’Obono.
Des déclarations sévères
Le député Grégoire de Fournas, membre du Rassemblement national (RN), s’est contenté de déclarer : «Ces gens sont dangereux.»
Il y a longtemps qu’elle aurait dû être virée ! Désagréable ……
Ces « députés » ne sont en ce moment que des agitateurs inutiles et dangereux comme ceux du RN.
Bienvenu dans l etat totalitaire macronien
etat nazi
liberte d expretion fini