Maryam Abu Daqqa, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation classée terroriste par l’Union européenne et les États-Unis, se voit refuser l’accès à l’Assemblée nationale le 9 novembre prochain. Cette décision a été annoncée dans un communiqué par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet.
Contexte de l’Interdiction
Cette interdiction fait suite à des préoccupations exprimées par «plusieurs députés» concernant l’invitation qui aurait été envoyée à la militante palestinienne par la députée de La France insoumise (LFI), Ersilia Soudais, à l’occasion de la projection du documentaire intitulé « Yallah Gaza ».
Réaction de la Présidente de l’Assemblée
Yaël Braun-Pivet a souligné dans son communiqué que «la présence de Madame Abu Daqqa serait une inqualifiable provocation à l’égard de toutes les victimes de l’antisémitisme de par le monde». Elle a ajouté que donner la parole à une personne membre d’une organisation terroriste à l’Assemblée nationale équivaudrait à donner une tribune à la violence et à la haine, portant ainsi une atteinte grave à nos principes démocratiques, particulièrement dans le contexte actuel au Proche-Orient.
Réactions Antérieures
Déjà en octobre, l’Université Lyon II avait demandé l’annulation de la venue de Maryam Abu Daqqa sur son campus. La militante était invitée à participer à une réunion organisée par le syndicat Solidaires et le Collectif Palestine 69, intitulée «Colonisation et apartheid israélien, quel avenir pour les palestinien.nes ?». Sur le programme, elle était présentée comme une «militante féministe de Gaza».