AFP Philippe Huguen
La Première ministre, Elisabeth Borne a condamné, ce 3 mai 2023, les propos de Jean-Luc Mélenchon, le chef de file des Insoumis, tenus après les incidents du 1er mai. Elle a déploré que celui-ci ait franchi « une nouvelle étape » en s’attaquant aux forces de l’ordre, en excusant les casseurs et en occultant les violences, ce qui selon elle, sapait la confiance de nos concitoyens dans notre démocratie. Elle a également accusé Jean-Luc Mélenchon de mettre en cause les institutions françaises de manière permanente, faisant référence à la formule qu’il a utilisée le 1er mai pour redire son opposition à la Ve République : « À bas la mauvaise République ».
La Première ministre a également affirmé que les propos de Jean-Luc Mélenchon étaient des « nouvelles outrances » qui témoignaient d’une remise en cause permanente de nos institutions. Elle a souligné que pour Jean-Luc Mélenchon, la seule bonne République était celle qu’il incarne lui-même.
Lors des questions au gouvernement au Sénat, Élisabeth Borne a déclaré que « c’est l’honneur de nos policiers et de nos gendarmes de protéger la liberté d’expression, la liberté de manifester » et a réaffirmé le soutien du gouvernement à la République et à l’ordre républicain. Elle a également annoncé que toutes les mesures susceptibles de renforcer la protection des forces de l’ordre seraient étudiées dans le respect des libertés publiques.
Claude Malhuret, président du groupe Les Indépendants-République et Territoires et membre d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, membre de la majorité présidentielle, a interrogé Élisabeth Borne au Sénat. Il a dénoncé Jean-Luc Mélenchon en le qualifiant de « guide suprême de La France soumise à Poutine, vêtu d’un manteau de cuir qui aurait fait fureur dans les années trente ».
De son côté, lors du conseil des ministres, Emmanuel Macron a estimé que « les Insoumis font la courte échelle au RN » et que « les factieux nourrissent les factions ».
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L’ancien député Jean-Luc Mélenchon est un sauvage, un révolutionnaire qui ne cherche qu’à mettre la pagaille tant dans l’Assemblée Nationale à l’aide de ses partis de godillots LFI et NUPES qui n’offrent aucune proposition dans l’intérêt des citoyens Français mais sèment la discorde et se conduisent comme des abrutis. La première Ministre a raison de tacler cet individu qui se prend pour le grand maitre de la France.