Le président du Sénat, Gérard Larcher, a exprimé ses doutes quant au moment opportun pour une réforme des institutions, telle que souhaitée par Emmanuel Macron. Il a souligné que les préoccupations actuelles des Français sont l’inflation et la crise des services publics, plutôt que les réformes institutionnelles.
Lors d’une interview accordée au Parisien, Larcher a affirmé que la simplification et la décentralisation de la démocratie sont des aspects qui peuvent être améliorés, mais il s’est interrogé sur le moment où cela doit être fait.
« Nous sommes toujours prêts à examiner ce qui améliore le fonctionnement de la démocratie: simplification, décentralisation, et nous y travaillons… Mais est-ce le moment? », s’est interrogé Larcher dans une interview accordée au Parisien.
Emmanuel Macron a récemment manifesté sa volonté de poursuivre la réforme des institutions, qu’il avait tentée sans succès lors de son premier mandat. Dans une allocution télévisée, il a déclaré son intention de présenter prochainement des pistes pour rendre le fonctionnement des institutions plus efficace et plus participatif.
Larcher a souligné la nécessité de retrouver de la proximité avec les Français pour rétablir la confiance. Selon lui, la crise de gouvernance et de confiance actuelle est liée à l’absence de résultats, à une gouvernance trop verticale, à une bureaucratie tentaculaire et à l’abstention de la France d’à côté qui se sent oubliée.
Larcher a également été interrogé sur les rumeurs selon lesquelles il pourrait remplacer Élisabeth Borne à Matignon.
Il a souligné qu’il avait des désaccords majeurs avec la politique menée par l’exécutif sur la dépense publique, la décentralisation et le régalien, mais qu’il ne pouvait pas exclure cette hypothèse.
Cependant, il a précisé que les conditions politiques actuelles ne sont pas remplies pour son arrivée à Matignon. Son horizon actuel est sa candidature aux élections sénatoriales de septembre et son renouvellement à la présidence du Sénat.
Il est grand temps de s’attaquer à nos vielles institutions qui sont un frein à l’évolution de notre société,
comme toujours, il en fait trop, puis pas assez, immobilisme que l’on reproche à certains puis quoi, il a été élu pour travailler et non attendre le bon vouloir de tous ces politicards vieillissants.
Si le sénat n’a pas de bonnes idées ou ne veut pas bosser, laisser le courage à ceux qui en ont.
L’histoire nous dira qu’un jeune président en a fait plus que les 20 et 30 années gérées par les anciens partis traditionnels. Par chauvinisme ne veulent pas reconnaître que à l’époque ils n’ont pas eu le courage pour moderniser nos institutions.