Le député de la France Insoumise, François Ruffin, a exprimé sur BFMTV son inquiétude quant à la façon dont le président de la République gère la crise actuelle en France. Selon Ruffin, Emmanuel Macron est en train de « conduire à la division » un pays qui est déjà éprouvé par les événements récents.
Ruffin a expliqué que le président est motivé par son ego et par une forme d’hubris, et que ses actions risquent de briser le pays. Il a souligné que la France sortait de deux années de crise Covid, que la guerre en Ukraine pesait sur les esprits et que les factures d’énergie explosaient, tandis que les salaires ne suivaient pas l’inflation. Dans ces circonstances, il estime que la réforme des retraites ne fera qu’aggraver les tensions.
Le député a appelé à des décisions qui apaisent la situation et a critiqué la réponse exclusivement policière aux manifestations contre la réforme. Bien qu’il condamne la violence, Ruffin a expliqué qu’il y a une crise sociale et politique en France qui ne peut être résolue par la seule force policière.
Laurent Berger, le patron de la CFDT, a également exprimé des inquiétudes quant à la situation actuelle en France. Après une réunion infructueuse avec l’intersyndicale à Matignon, Berger a critiqué la « crise démocratique » dans laquelle le président a plongé le pays.
Le contexte social et économique actuel en France est difficile, et il est important de prendre des mesures qui contribuent à calmer les tensions plutôt que de les exacerber.
Pourtant, si le Président, si le Gouvernement, si les centrales syndicales, si l’assemblée nationale, si le sénat et le conseil constitutionnel voulaient réellement apaiser la crise sur les retraites ils le pourraient.
Il suffirait pour cela que tous demandent l’instauration d’un plafond pour toutes les retraites confondues estimé à 10 fois le plancher que propose le gouvernement.
Ce serait là une façon de respecter la retraite par répartition.
Hélas, tout laisse à penser que ceux qui ont la main veulent à tout prix conserver leurs propres avantages en cumulant un maximum de retraites sans se préoccuper du petit peuple. Merci de m’avoir lu.
Nul ne conteste la nécessité de réformer à condition que l’équité en soit le principal paramètre !…
Malgré tous les commentaires de nos chers élus et des forces syndicales, si vraiment ils souhaitaient apaiser les tensions il suffirait de mettre l’age de la retraite IDENTIQUE pour tous les Français et de renoncer aux 47 régimes spéciaux , mais étrangement personne ne soulève cette injustice ….!! de plus lorsque je vois que la SNCF – qui a la retraite 8 ans plus tôt qu’un maçon ou un charpentier – et qui perçoit encore la prime de « charbon » , n’hésite pas à faire grève tous les ans au moment des fêtes de Noël prenant ainsi en otages des milliers de personnes, et réclame un bonus pour pénibilité …vous n’avez pas honte ????? cela me met hors de moi d’entendre de pareilles inepties et de voir de pareilles injustices alors que la majorité va devoir travailler jusqu’à 64 ans ! moi je suis infirmière et je vais devoir travailler jusqu’à 67 ANS , mais apparemmment ça ne gène personne …..
Je suis d’accord avec vous, ce n’est ni 64 ni 67 (comme vous hélas) mmais 65 pour TOUS comme cela était avant Mitterand. Et c’est vrai qu’injustice il y a, je n’ai pas été maçon mais ce serait normal que les maçons aient les avantages que la SNCF a ; de plus les avantages de la SNCF n’a plus lieu d’être c’est une honte de prendre les usagers en otage (je ne parle pas pour moi car je ne prend pas le train, mais faudrait penser à toutes les familles avec enfants qui sont pris en otage).
de toutes façons , c’est pas macaron qui gouverne , c’est cette chère europe et toute sa composante de mikeys qui tripotent dans la caisse !! ça ressemble bien à la dictature , non ???
La réforme des retraites sur des bases justes et viable est nécessaire, mais tous les corporatismes tirent la couverture à eux. De plus la faiblesse du taux d’emploi prive de plusieurs milliards de cotisations. En fait, pour M Macron, c’est panique à bord. Vu l’énormité de nos dettes, nos créanciers vont en avoir assez et réhausser nos taux de refinancement, quasi faillite assurée. Et il en sera fini des allocations tout azimuts avec des violences à la clé. Résultat de décennies de gabegie et de clientélisme, de faiblesse industrielle, économique, sociale,…. De chèques sans provisions. Un jour, il faut passer à la caisse et ça fait mal