Le parquet de Paris a annoncé le mercredi 5 avril que la régie des transports parisiens, la RATP, faisait l’objet d’une enquête pour « mise en danger d’autrui » et « tromperie sur une prestation de service entraînant un danger pour la santé de l’homme ». Cette enquête, qui a été lancée en février, a été confiée à l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) de la gendarmerie nationale, suite à une plainte déposée par l’association Respire en 2021.
Dans un communiqué consulté par 20 Minutes, l’association Respire accuse la RATP de ne pas informer les usagers de son réseau des risques sanitaires encourus, malgré les mesures effectuées par la régie et les alertes des autorités sanitaires depuis les années 2000. La RATP, quant à elle, conteste ces accusations et affirme que le suivi de la qualité de l’air du réseau souterrain est « très scrupuleux et tout à fait transparent ».
Selon l’Anses, le taux de particules fines dans le métro parisien est « en moyenne trois fois plus élevé que dans l’air extérieur urbain », en raison notamment de la pollution générée par le freinage des trains. L’enquête en cours devra déterminer si la RATP a effectivement trompé les usagers et mis en danger leur santé en ne communiquant pas de manière adéquate sur les risques liés à la qualité de l’air du réseau souterrain.
pour le métro on ne devrait pas se tourner vers le passé a une époque où personne ne se préoccupait vraiment de la question
ce qui compte c’est le présent et ce qu’on doit évaluer c’est le futur.
et en tirer les conséquences sur les mesures à prendre.
c’est mieux que de perdre son temps avec les tergiversations des magistrats
d’ailleurs j’aimerais bien savoir comment on règle la question à Londres par exemple ou dans le magnifique métro de Moscou
Pourquoi ne met on pas en cause la Mairie de Paris dont la politique -dite de santé publique – consiste à faire migrer les automobilistes qui créent une pollution ,notamment de particules fines ,inférieure à celle qu’il vont retrouver en prenant le metro et ceci en toute connaissance de cause car elle dispose des études ad hoc .
Bonjour
Je suis retraité de la RATP, j’ai souvent fait apparaître des problèmes de carences diverses, en matière sanitaire, de pollution et de sécurité.
J’ai rempli les fiches expositions amiante, et autres produits nocifs, mais, j’ai rencontré des difficultés pour faire apparaître la présence des poussières et particules fines.
Maintenant, je ne suis plus concerné, par les problèmes de maintenance, je n’étais pas indispensable à la marche de l’entreprise, ce qui permis de prendre ma retraite, ce que, je peux lire dans la presse, et les médias, ne constitue pas une une surprise.
En réalité, la présence de ces particules fines est connue depuis plusieurs années.
Cette entreprise se montrait assez négligente, pour ces problèmes de sécurité et de sécurité.
Les cause restent surtout la conséquence des intérêts carriéristes, qui conduisent à mettre sous le tapis tout, ce qui peut contrarier des plans de carrière.
Le passé n’est pas à négliger, c’est justement avec les erreurs du passé, que nous pouvons apporter les correctifs, une culture de la sécurité s’est développée à la RATP, suite à un grave incendie, qui a conduit à des dizaines de morts en 1903, à la station COURONNE.
Progressivement, la sécurité a été bradée au profit des considérations, d’économie et de rentabilité.
La JUSTICE, ce n’est pas une perte de temps, si depuis ces années, le problèmes avaient pris en considération, une action judiciaire n’aurait pas été nécessaire.
Pour ce qui du MÉTRO de LONDRES, la doctrine, c’est le privé et la rentabilité, la prise en compte de la sécurité fait baisser la rentabilité, et dans le modèle, que j’ai constaté en travaillant la RATP, ces considérations de sécurité nuisent à certains intérêts carriéristes.
Je ne connais pas MOSCOU, mais pour le peu, que j’ai pu en voir, il n’y a pas, des graffitis dans tous les coins.
La présence de graffitis, et autres actes de vandalisme, est aussi un indicateur pour les prov blèmes d’insécurité.
Cordialement
DURAIL