Olivier Faure, le Premier secrétaire du Parti socialiste, s’est entretenu avec la Première ministre Élisabeth Borne à Matignon au sujet de la crise sociale causée par la réforme des retraites. À la suite de leur discussion, Faure a déclaré qu’il y avait une « situation de blocage » persistante malgré les efforts de la Première ministre. Faure a prévenu qu’il était risqué de laisser la situation s’envenimer et que cela pourrait aboutir à des violences lors des manifestations.
Il a évoqué l’exemple de Malik Oussékine, un étudiant qui avait été tué par la police en 1986 lors d’une manifestation.
Faure a également critiqué la Première ministre, la qualifiant de « totalement démunie » et affirmant qu’elle ne savait pas comment débloquer la situation, mis à part répéter les mêmes arguments déjà avancés.
Il a proposé deux options pour débloquer la situation : le retrait de la réforme ou la consultation du peuple français par une dissolution ou un référendum.
Johanna Rolland, la maire socialiste de Nantes, a salué l’efficacité de l’intersyndicale, qui a présenté des propositions pour sortir de la crise. Elle a également appelé la Première ministre à saisir la main des syndicats.
L’intersyndicale doit rencontrer la Première ministre le lendemain, juste avant une onzième journée de mobilisation.