
CHRISTOPHE SIMON / AFP
Marine Le Pen, la présidente du groupe Rassemblement National (RN) à l’Assemblée nationale, a déclaré qu’elle refuserait le poste de Premier ministre en cas de dissolution de l’Assemblée nationale et de victoire du RN lors d’élections législatives anticipées. Elle préfère se concentrer sur la présidentielle de 2027, selon une interview publiée samedi dans Ouest-France.
Son parti est actuellement en tête des sondages et semble être la force politique la mieux placée pour tirer profit de la crise politique et sociale actuelle. Si l’Assemblée nationale était dissoute, Marine Le Pen estime qu’il serait possible pour son parti de former une majorité, avec un Premier ministre issu du RN et une équipe composée des forces politiques qui souhaitent participer à un gouvernement d’union nationale. Elle envisage quant à elle de se présenter à la présidentielle de 2027, après avoir échoué trois fois auparavant.
Si elle accède à la présidence, elle a promis de revenir sur la réforme d’Emmanuel Macron qui repousse l’âge de départ à la retraite à 64 ans. Pendant la campagne présidentielle de 2022, Marine Le Pen avait défendu le maintien de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, tout en souhaitant permettre aux Français ayant commencé à travailler avant l’âge de 20 ans et ayant cotisé pendant au moins 40 ans de partir à la retraite à 60 ans.
Elle a déclaré qu’elle proposerait au Parlement ou par référendum d’adopter cette réforme. Elle a également critiqué Emmanuel Macron, qualifiant sa relation avec les Français de « toxique » et l’accusant de diviser la population et d’exacerber les tensions.
Bien que Marine Le Pen appelle depuis longtemps à un référendum sur les retraites, elle a récemment appelé à la dissolution de l’Assemblée nationale après l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution et le rejet de la motion de censure. Selon elle, Emmanuel Macron n’acceptera pas de se soumettre à un référendum, car il a peur du peuple. Elle estime qu’il ne procédera à une dissolution que s’il y est contraint, c’est-à-dire en cas de crise.
Cependant, certains cadres du RN sont inquiets des risques d’élections législatives anticipées. Bien que le parti d’extrême droite obtienne 22% des intentions de vote, soit une augmentation de trois points par rapport à juin, selon une étude réalisée début mars par Harris Interactive, il ne gagnerait qu’une dizaine de sièges, très loin d’une majorité, même relative.
macron en chine , achetez français , ils nous prennent pas pour des blaireaux ????
je crois qu’on se plait dans cette merde , et on n’est pas prèt d’en sortir , à moins que !!!!!!!