Florent Pagny parle d'une possible rechute de son cancer du poumon

Dans une interview diffusée dimanche soir dans l’émission Sept à huit sur TF1, le chanteur Florent Pagny a révélé que son combat contre le cancer n’était pas encore terminé. Il a également évoqué sa décision de ne pas avoir suivi le protocole de traitement jusqu’au bout.

Cette annonce est un coup dur pour les fans de l’artiste qui espéraient le voir remonter sur scène prochainement. Il y a un an, Florent Pagny avait révélé qu’il avait été diagnostiqué d’une tumeur cancéreuse peu sympathique aux poumons, et qu’il avait subi six mois de chimiothérapie et de radiothérapie. Dans l’interview, il a confié que son combat n’était pas terminé comme il l’avait espéré, car un ganglion fixé a été récemment découvert, ce qui fait craindre un risque de métastase.

De manière sobre, le chanteur a expliqué devant la caméra comment il avait surmonté la tumeur de la taille d’un kiwi et avait choisi de cesser son traitement d’immunothérapie pour partir se reposer en Patagonie. Cependant, en janvier, une quinte de toux l’a alerté et il a subi des examens en Argentine, où il se trouvait. Il a déclaré : « Ce n’est pas le scénario qu’on espérait. Les images ne sont pas terribles, donc dans trois jours, je rentre à Paris pour voir ce qui se passe. »

En plus des examens et d’une nouvelle biopsie, l’artiste a également l’intention de reprendre son traitement d’immunothérapie interrompu peut-être trop tôt. Il a admis que s’il avait suivi le programme de traitement jusqu’au bout, il n’aurait peut-être pas développé ce ganglion. Il a confessé : « C’est un peu de ma faute. »

Quelques mois plus tôt, lorsqu’il a appris qu’il était « 100% en rémission », Florent Pagny avait choisi de se reposer en Patagonie et de ne pas suivre le traitement d’immunothérapie post-cancer. Lorsqu’on lui a demandé s’il ne faisait pas une folie, il a répondu : « Je me permets de prendre six mois sans rien faire. J’ai suivi le traitement comme les médecins me l’ont demandé, mais maintenant, nous sommes dans la prévention. Je dois continuer à vivre. Je ne peux pas vivre en permanence dans l’attente de résultats et d’examens médicaux. Si jamais quelque chose de plus grave se produit, je serai dans l’avion pour la France. » Cependant, ses radios ont montré des « traces blanches » sur ses poumons.