A quelques jours de l’examen du projet de loi portant sur la réforme des retraites par la chambre haute, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a indiqué samedi qu’il souhaitait que le Sénat puisse enrichir le texte sur la réforme des Retraites « avec ce qui lui paraît utile ».
J’ai vu que le Sénat voulait faire avancer les choses sur la politique familiale et les droits des femmes. Je pense que le gouvernement abordera ce débat avec de l’ouverture et de la volonté d’engager pour bâtir une majorité derrière ce texte », a indiqué le chef de l’Etat en marge d’une visite au Salon de l’Agriculture à Paris, avant de faire remarquer que la chambre haute avait dans le passé porté plusieurs fois des réformes « qui étaient proches de celle d’aujourd’hui.
De son côté, le patron du groupe Les Républicains à la chambre haute, Bruno Retailleau a fait savoir au Parisien samedi qu’il souhaitait voter après avoir modifié le texte.
Le but selon ses dires, est de parvenir à combler les déficits et non les creuser.
« Nous comptons proposer au gouvernement deux options : soit une surcote de 5 % pour les mères de famille qui auraient atteint à la fois une carrière complète et l’âge légal, soit un départ anticipé à 63 ans », a poursuivi le patron du groupe Les Républicains.
Par ailleurs, Bruno Retailleau, a également évoqué l’idée d’un « contrat de fin de carrière qui serait exonéré de cotisations familiales ».
Ce dispositif serait mis en place pour les salariés âgés d’au moins 60 ans.
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