Il s’agit d’un procédé marketing où des entreprises réduisent les quantités de certains produits sans baisser le prix ou sans en informer les consommateurs.
Shrinkflation est une contraction de l’anglais « Shrink » qui veut dire réduire, et d’inflation.
Ce procédé n’est pas nouveau, mais il a tendance à s’amplifier en France alors que les industriels voient leurs coûts de production s’envoler.
Ce problème de transparence sur les emballages, qui est loin d’être légal, a été confirmé par une récente enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
En effet, la répression des fraudes a entamé une enquête en fin d’année 2022 dans plusieurs usines de conditionnement, et dans des magasins d’alimentation.
Des anomalies ont été détectées dans 11% des commerces visités et dans 7 des 31 usines contrôlées.
Les produits les plus concernés par ce phénomène sont les tablettes de chocolat, les produits de ménage et d’hygiène, des yaourts, la farine, le café, le sucre, les charcuteries, les pâtes, le lait et les frites.
Les plats préparés ou encore l’alimentation animale ne sont pas concernés par ce problème de transparence.
Deux pistes sont étudiées par le ministère de l’Economie pour remédier à ce manque de transparence.
La première est la mise en place d’une application mobile pour le site signalconso.gouv.fr pour permettre aux consommateurs de dénoncer un problème en temps réel.
La deuxième piste étudiée par Bercy est de demander à la grande distribution d’afficher clairement les modifications de poids ou de quantité.