Selon les chiffres officiels publiés mardi par Santé publique France, la barre des 160 000 morts des suites du Covid-19 a été franchi en France.
Au total, 160 008 personnes ont perdu la vie, dont 130 617 à l’hôpital.
Le 8 juillet dernier, c’était le seuil des 150 000 morts liés au Covid-19 qui avait été franchi.
En 2022, 40 000 décès liés au Covid-19 ont été enregistrés en France.
La première ministre Elisabeth Borne avait souligné à l’Assemblée nationale fin novembre dernier que l’épidémie n’a pas disparu et qu’il continue de tuer encore.
Après avoir connu une accalmie, l’épidémie est repartie à la hausse ces dernières semaines avec le sous-variant BQ.1.1 d’Omicron.
Cette nouvelle vague, la 9e, fait remonter les contaminations, mais toutefois, à un rythme moins soutenu ces derniers jours.
Toujours selon Santé publique France, 23 217 patients étaient hospitalisés jusqu’à mardi soir, dont 2104 nouvelles admissions. Durant les dernières 24 heures, 135 décès à l’hôpital ont été recensés.
Le covid-19 s’ajoute cette année à deux autres épidémies, la grippe et la bronchiolite, qui frappe les nourrissons à un niveau record jamais observé depuis plus de 10 ans.
Voilà l’exemple même d’information stupide et anxiogène, qui ne précise ni depuis combien de temps ce décompte est fait, ni la tranche d’âge de ceux qui sont morts, ni leur état de santé, ni s’ils étaient injectés ou pas, ni le rapport à la mortalité globale toutes causes confondues, et j’en passe. À ce niveau, ce n’est plus du journalisme, c’est du racolage !
Bonjour, il faut arrêter de faire peur aux Français ! Pour ma part, je surveille depuis des années le nombre de morts TOUS LES JOURS sur mon journal « Corse-Matin ». Nous sommes, peut-être, plus sensibles que d’autres régions à ces grands départs. De plus, ma profession de paramédical retraité me conduit à surveiller de plus près la qualité et le nombre de décès publiés, chaque jours, sur notre journal. Depuis des années je ne note pas une augmentation spectaculaire de décès à cette saison au regard des années précédentes. De plus « classées » covid. Les ARS sont-elles en mesure de fournir des statistiques de décès sur dix années qui permettraient de mesurer l’impact « du covid » par rapport aux grippes, angines etc … ? j’attends.
Vous avez raison; cette course des médias à l’angoisse devient indécent; bien sûr, ils ont compris que les « catastrophes » payent plus que les bonnes nouvelles! Exécrable, minable! Enfin, il faut bien mourir de quelque chose: il est rare que l’on meure bien portant!
J’approuve totalement le commentaire de M. Jean-François Ferrier.
Quand on sait de plus que le simple fait de cocher la case Covid, sans aucune vérification, permet au professionnel de santé de percevoir un bonus conséquent, on se demande bien ce que signifient ces chiffres.
Mesdames et messieurs les journalistes, essayez de faire votre travail correctement, et cessez de nous asséner tout ce que vos financeurs, qui n´ont que leurs dividendes comme ligne de mire, vous intiment d’écrire.
Bonjour
Comme mon prédécesseur je suis tous les jours l’évolution de la situation depuis le 1er jour de l’épidémie. Je suis d’accord avec vos données.
Par ailleurs, je suis les statistiques de l’INSEE. Le nombre total de morts pour l ensemble des années 2020 (670.000),2021 (660.000) et 2022 (650.000) est de l’ordre de 1.800.000 de morts.
Pourquoi faites vous peur à la population et pourquoi ne vous préoccuper vous pas des 400.000 morts annuels pour les maladies de cardio vasculaires, idem pour les cancers.
Comme « Ferrier Jean François » j’attends d’avoir libre accès à toutes les données statistiques.
Le Covid N’EST PAS la première cause de mortalité en France et ce chiffre « 160 000 » devrait être mis en regard d’autres chiffres, y être comparé pour en déduire des chiffres relatifs (proportions, probabilités, etc.)
Mais ça, ni nos décideurs et politiques, ni semble-t-il nos journalistes ne savent le faire: il faut arrêter de tout miser sur l’éloquence.