Dénonçant un « recroquevillement » et une « droitisation » du parti Les Républicains, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc a annoncé ce lundi 7 novembre 2022 sa décision de quitter le parti.
Le parti s’est recroquevillé sur un positionnement très droitier. […] Cela a poussé beaucoup d’électeurs de centre droit à rejoindre le camp macroniste et cela n’a nullement empêché la dynamique du vote d’extrême droite », a-t-il indiqué à l’AFP.
Par ailleurs, l’élu toulousain n’a pas manqué de saluer les qualités des trois candidats à la présidence de LR, estimant qu’ils ont tous les trois un point en commun, celui de vouloir que les Républicains restent seuls, sans conclure d’alliance.
Se définissant un comme un centriste démocrate-chrétien et européen, Moudenc a estimé que « les trois candidats ne veulent ancrer le mouvement qu’à droite » avant de poursuivre que « Quel que soit le futur président des Républicains, le centre est donc abandonné ».