Selon les statistiques du ministère de la Justice publiées ce lundi 31 octobre 2022, la densité carcérale s’établit à 119,2% contre 114,5% il y a un an.
Au 1er octobre 2022, 72 350 personnes sont incarcérées en France. Ce chiffre était à 71 669 le mois précédent.
Ces chiffres se rapprochent du niveau du record absolu enregistré en mars 2020, où la France a comptabilisé 72 575 détenus.
Toujours selon les chiffres du ministère de la Justice, 14 937 prisonniers n’ont pas de place au sein des établissements pénitentiaires. Ils sont actuellement en surnombre en comparaison aux places disponibles.
Dans les centres d’arrêt, la densité carcérale explose et s’établit à 141,5%. Y sont incarcérés les détenus en attente de jugement ainsi que ceux condamnés à de courtes peines.
Par ailleurs, trois établissements pénitentiaires français connaissent une densité carcérale qui dépasse 200%.
Il s’agit de la prison de Carcassonne qui affiche une densité à 220,3%, de celle de Nîmes qui affiche une densité de 215% et de celle de Bordeaux-Gradignan qui enregistre une densité carcérale de 207,7%
Ce que j’aimerais savoir, c’est pourquoi tous ces gens sont emprisonnés.
Des crimes et délits graves tels que tabasser sa femme ou violer des enfants ? Ou bien des « nouvelles infractions » telles que s’être fait flasher 12 fois un excès de vitesse mineur puis avoir conduit sans permis ? Ou telles que s’être défendu en état de légitime défense et d’avoir tué l’agresseur qui venait vous voler dans votre domicile et menacer votre famille ?
Pour les crimes graves (viol puis meurtre d’enfants etc.) je milite pour un retour de la peine de mort, beaucoup plus humaine qu’une détention de longue durée et également beaucoup plus économique et beaucoup plus exemplaire. La prison devrait garder un rôle éducatif et d’ultime avertissement, donc avec des peines restant « assez « courtes » : là on est très, très, très loin.
Il est temps de redescendre sur terre même si nos gouvernements nationaux et européens semblent planer.
Qu’attend-on pour créer des prisons, des centres de rétention, des centre pour les jeunes délinquants. L’inaction de l’Etat est un crime par abstention ou est-ce une idéologie mortifère d’anti-incarcération? Que pensent les victimes qui devraient être protégées par l’Etat?