Le Sénat a rejeté ce mercredi 19 octobre 2022 une proposition de loi visant à inscrire le droit à l’IVG dans la Constitution.
Ce texte transpartisane, cosigné par 118 sénateurs de sept des huit groupes politiques du Sénat a été rejeté par 172 voix contre et 139 voix pour.
La majorité sénatoriale a dit dénoncer un texte « inutile » et « inefficace ».
Réagissant à ce rejet, Mélanie Vogel, l’autrice de cette proposition de loi a indiqué : « La majorité sénatoriale a fait le choix de s’inscrire contre la volonté de 81% des Françaises et des Français », avant de poursuivre que cette bataille n’était pas terminée.
Cette proposition de loi qui est composée d’un article unique propose de mettre dans le texte fondateur de la Ve République le texte suivant : « nul ne peut porter atteinte au droit à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception ». « La loi garantit à toute personne qui en fait la demande l’accès libre et effectif à ces droits. »
Si on veut faire des économies, en France, il faut supprimer le Sénat, il empêche que les choses évoluent en France, ils font perdre du temps aux évolutions indispensables à notre société. Ils sont élus par les grand électeurs, les copains des copains, ils ne sont pas légitimes.
Les sénateurs ont eu raison. Cette assertion n’a pas à figurer dans la Constitution du pays car ce n’est pas sa place. Elle devrait plutôt figurer dans le Code de la Santé par exemple.
Quelle différence, si ce n’est une façon détournée d’être contre l’IGV