Selon un rapport du service statistique des ministères sociaux, 10% des Français les plus pauvres développent deux fois plus certaines maladies chroniques tel que le diabète.
Les inégalités sociales se ressentent de plus en plus au sein du système de santé français. En effet, et toujours selon le même rapport, ces inégalités commencent dès le plus jeune âge et ce, en fonction de la catégorie socio-professionnelle de leurs parents.
Deux fois plus d’enfants d’ouvriers sont en surpoids en grande section de maternelle.
Le risque de développer une maladie chronique est plus élevé chez les personnes les moins aisées. Le risque de développer une maladie chronique du foie ou encore du pancréas est deux fois plus grand chez les plus modestes en comparaison des plus aisés.
L’écart s’établit à deux points pour les maladies psychiatriques par exemple.
Concernant les maladies cancéreuses, il y a une différence notable.
Les personnes les plus aisées sont le plus souvent touchées et traitées pour des cancers du sein et de la prostate, tandis que les personnes les moins aisées sont touchées par le cancer du poumon.
Le rapport pointe aussi un phénomène de plus en plus récurrent, celui de renoncer aux soins. Les plus modestes renoncent plus aux soins, essentiellement à cause de leur incapacité à accéder aux soins dans certains territoires.