Une présence discrète mais importante dans la période difficile
Depuis la publication du Journal d’un prisonnier, Nicolas Sarkozy partage un récit intime de son expérience avant et pendant son incarcération à la prison de la Santé. Parmi les nombreux passages, un chapitre retient particulièrement l’attention : celui où il évoque la présence discrète mais essentielle de Brigitte Macron durant cette période critique. Selon nos confrères de Gala, l’ancien président raconte comment cette période où son avenir judiciaire semblait scellé a été marquée par quelques gestes de soutien.
Des gestes de solidarité dans l’ombre
Face à la tension, certains gestes ont apporté un peu de lumière. Le premier, évoqué par Sarkozy, fut organisé par Véronique Waché, sa conseillère en communication, et Laurent de Gourcuff, un ami. Tous ses anciens collaborateurs se sont réunis pour lui témoigner leur solidarité, un acte simple mais symbolique, qui montrait qu’il n’était pas seul dans cette épreuve. Un autre moment fort fut sa visite annuelle à l’Institut Gustave-Roussy, dédiée aux enfants atteints de cancer. Depuis 2018, Nicolas Sarkozy continue cette démarche, même en période de crise.
Le soutien de Brigitte Macron
Lors de cette visite, Brigitte Macron était présente pour accompagner Sarkozy dans le cadre d’une campagne de sensibilisation. La Première dame, qui traverse actuellement une vive polémique, lui a demandé récemment s’il maintenait sa venue. Il a répondu par l’affirmative, sans hésiter. À la sortie de l’hôpital, il a été profondément touché par l’accueil chaleureux des familles et la complicité silencieuse de Brigitte Macron.
Il décrit sa réaction : elle s’est montrée « amicale et attentionnée », sans jamais faire allusion à son avenir judiciaire. Aucun mot déplacé ou question embarrassante n’a été posé. Pour Sarkozy, cette attitude a été déterminante : « Je lui étais reconnaissant de cette discrétion. Nous avons fait comme si rien n’avait existé », écrit-il. Il pense également qu’elle était soulagée de ne pas avoir à évoquer l’inavouable.
Un souvenir précieux
Quelques jours plus tard, le 17 octobre, Nicolas Sarkozy a rencontré Emmanuel Macron à l’Élysée pour un entretien d’environ deux heures. Il raconte cette rencontre avec respect pour la fonction présidentielle, tout en laissant transparaître quelques critiques. Il estime que l’invitation est arrivée tard, en partie motivée par les inquiétudes du président concernant les conditions de détention de son prédécesseur. Lors de cet échange, la porte s’ouvre et Brigitte Macron s’avance pour le saluer.
Ce geste simple, chargé de chaleur, ne l’a jamais quitté. Sarkozy confie : « Elle voulait me témoigner son soutien comme son affection. Je savais qu’elle était sincère ». Il rappelle aussi que la Première dame l’a toujours encouragé, loin des querelles partisanes. Dans son récit, il évoque aussi la peur, la solitude, les humiliations et ce qu’il qualifie de “cauchemar”. Pour lui, Brigitte Macron reste une des rares figures de soutien durant cette période difficile.
