Edouard Philippe revient sur son appel au départ d’Emmanuel Macron
Lors du Congrès des maires de France, Edouard Philippe, président d’Horizons, a pris la parole pour clarifier ses propos précédents. Il a expliqué qu’il ne souhaitait pas « fragiliser les institutions » en appelant à un départ anticipé d’Emmanuel Macron, comme il l’avait fait en octobre dernier.
Le 7 octobre, peu après la démission de Sébastien Lecornu et l’annonce du nouveau gouvernement, l’ancien Premier ministre avait appelé le président à nommer un Premier ministre capable de faire voter un budget, puis à organiser une élection présidentielle anticipée. Cette déclaration avait suscité de vives réactions, notamment au sein du camp présidentiel.
Ce mercredi, devant environ 700 personnes, Edouard Philippe est revenu sur cette déclaration qu’il qualifie de « surprise ». Il a affirmé que son objectif n’était pas de fragiliser Emmanuel Macron. Il a expliqué que ce qui pourrait réellement affaiblir la présidence et les institutions, c’est de rester dans une situation où aucune réforme sérieuse ne peut être menée, ni de prendre des décisions importantes à Bruxelles.
Une confrontation politique jugée essentielle
Engagé dans la course à la présidentielle, Edouard Philippe a également critiqué la dissolution de l’Assemblée nationale, qu’il considère « à mauvais escient » et décidée par Emmanuel Macron. Il craint un « blocage institutionnel » et estime qu’une « confrontation politique » est nécessaire pour sortir de cette impasse.
Concernant la situation budgétaire au Parlement, il s’est félicité que les députés de son parti aient voté en majorité contre la suspension de la réforme des retraites. Il a aussi évoqué les prochaines élections municipales de mars 2026. Son objectif est que, après le second tour, Horizons soit implanté partout en France avec des élus solides, afin d’être en position lors de l’élection présidentielle qui s’annoncera.
