Hassen Hammou, candidat écologiste aux municipales à Marseille, comparaît ce jeudi pour corruption de mineur
Hassen Hammou, ancien porte-parole régional d’Europe Écologie Les Verts (EELV) en Provence-Alpes Côte d’Azur et tête de liste pour les municipales à Marseille, doit répondre de accusations devant le tribunal correctionnel ce jeudi 13 novembre. Il est poursuivi pour « corruption de mineur par un moyen électronique ».
En octobre dernier, Hassen Hammou avait été élu à la tête de la liste écologiste pour les prochaines élections municipales. Cependant, peu après, son groupe l’a suspendu provisoirement en attendant la décision de justice, prévue pour le 13 novembre.
Le candidat avait alors annoncé sa mise en retrait, évoquant une volonté de « protéger le collectif ». Il avait également affirmé « réaffirmer son innocence » et exprimé l’espoir que la justice ferait toute la lumière sur cette affaire. Il avait précisé qu’il « reviendrait plus déterminé que jamais » pour poursuivre son engagement dès que la situation le permettrait.
Une affaire dans laquelle il se dit victime
Hassen Hammou est soupçonné d’avoir incité un mineur de 16 ans, en 2024, à commettre un acte de nature sexuelle en utilisant un moyen de communication électronique. Selon les informations de La Provence, il aurait fixé un rendez-vous au domicile du mineur dans le but d’obtenir ses « faveurs ».
Le candidat conteste ces accusations. Il affirme avoir été en contact avec deux personnes sur un réseau social, pensant qu’elles étaient majeures. Il se dit tombé dans un « guet-apens » lors du rendez-vous.
Hassen Hammou affirme également avoir été victime d’une agression lors de cette rencontre. Selon lui, ses agresseurs ont tenté de lui voler son téléphone et ses moyens de communication. Il a porté plainte, et la mère de l’un des jeunes aurait déposé une plainte en retour. Une enquête a été ouverte et, en septembre 2024, les deux jeunes ont été condamnés pour extorsion.
Le candidat dénonce une décision du parquet de rouvrir le dossier, qu’il qualifie de « procès politique ». Avec son avocat, Me Alban Richeboeuf, il prévoit de plaider « la relaxe totale » lors de l’audience.
