Les accusés souriants à la sortie du tribunal
En octobre 2025, huit hommes et deux femmes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de cyberharcèlement sexiste à l’encontre de Brigitte Macron. Ces personnes étaient poursuivies après avoir relayé de fausses informations selon lesquelles la Première dame serait une personne transgenre.
Lors de la première audience, certains prévenus, comme Aurélien Poirson-Atlan, ont quitté la salle avec le sourire aux lèvres. Sur les dix accusés, trois n’ont pas pu être évoqués lors de cette première journée, faute de temps.
Un procès marqué par des affaires déjà connues
Parmi eux, Aurélien Poirson-Atlan, un publicitaire de 41 ans, connu sous le pseudonyme « Zoé Sagan » sur les réseaux sociaux. Son compte X (anciennement Twitter) a été suspendu. Il avait déjà été condamné dans une autre affaire liée à la Première dame. Son profil était associé à des sphères complotistes et il est actuellement défendu par l’avocat Juan Branco.
Une autre prévenue, Delphine Jégousse, 51 ans, surnommée Amandine Roy, est une médium et lanceuse d’alerte. Elle a été condamnée en septembre 2024 pour diffamation, après avoir relayé la rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait transgenre. Son avocate a précisé qu’elle n’avait fait que « rebondir sur l’actualité » et qu’aucun message n’était directement destiné à la Première dame.
Une accusation de pédophilie finalement abandonnée
Un autre prévenu avait initialement accusé Brigitte Macron de pédophilie, en lien avec l’écart d’âge avec Emmanuel Macron. Cependant, la cour d’appel l’a relaxé le 10 juillet 2025. La Première dame et son frère ont saisi la Cour de cassation dans cette affaire.
Les accusations ne se limitaient pas à la rumeur sur la transidentité. Certains ont également assimilé l’écart d’âge entre Brigitte Macron et Emmanuel Macron à de la pédophilie. L’un d’eux a déclaré lors de l’audience qu’il pensait que ses accusations étaient la vérité, qu’elles étaient « factuelles ».
Une poursuite contre une influenceuse américaine
Brigitte Macron a aussi décidé de poursuivre Candace Owen, une influenceuse américaine, qui avait relayé la rumeur selon laquelle elle serait transgenre.
