
APL : l’aide au logement, revalorisée automatiquement au 1er octobre. Credit : Adobestock
Bonne question : depuis la disparition de l’« APL accession », beaucoup se demandent quelles aides peuvent encore alléger un achat immobilier ou un remboursement de crédit. Voici un point clair et utile, dans un langage simple, pour s’y retrouver.
Quelles alternatives à l’APL accession en 2025 ?
D’abord, un rappel factuel : l’APL accession – cette aide qui réduisait les mensualités des emprunteurs modestes – a été stoppée en 2019 et n’est plus accessible en 2025. En revanche, plusieurs dispositifs subsistent pour boucler un plan de financement ou réduire la facture.
- Prêt à taux zéro (PTZ)
Prêt complémentaire sans intérêts, réservé aux primo-accédants sous conditions de revenus. Il finance l’immobilier neuf et, dans l’ancien, si au moins 25 % du coût est consacré à des travaux énergétiques. Le montant dépend de la zone, du prix du bien et de la composition du foyer, et peut représenter jusqu’à 50 % du financement. - Prêt accession sociale (PAS)
Destiné aux ménages modestes, il peut couvrir jusqu’à 100 % du coût d’une résidence principale, avec frais de dossier et notaire allégés. Dans certains cas (logement conventionné), il ouvre droit à l’APL… côté locatif. - MaPrimeRénov’
Ce n’est pas une aide à l’achat mais une subvention pour travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage, ventilation, etc.). Elle est ouverte à tous, avec des montants majorés pour les revenus les plus faibles, et se cumule avec d’autres aides. - Bail réel solidaire (BRS)
Pour acheter moins cher en zone tendue : l’acquéreur devient propriétaire du logement mais loueur du terrain auprès d’un Organisme de foncier solidaire. En contrepartie, il verse un loyer modéré et respecte des plafonds de ressources et de revente. - Prêt accession Action Logement
Pour les salariés du privé : jusqu’à 40 000 € à 1 % d’intérêt, sur une durée pouvant aller jusqu’à 25 ans, pour financer l’achat de la résidence principale. Les plafonds de revenus sont en général plus souples que pour le PTZ. - Coup de pouce local
De nombreuses communes, intercommunalités, départements ou régions proposent des aides (subventions, prêts bonifiés, exonérations de taxe foncière). À vérifier sur les sites officiels ou auprès des services habitat : ces dispositifs se cumulent souvent avec le PTZ ou le PAS.
En cas de difficultés de remboursement : qui peut aider ?
Si l’arrêt de l’APL accession fragilise votre budget, des filets de sécurité existent :
- Fonds de solidarité pour le logement (FSL) : aide ponctuelle (subvention ou prêt) pour éviter l’impayé ou rattraper un retard.
- Action Logement – prévention des impayés : prise en charge possible de mensualités impayées jusqu’à 9 000 € pour les salariés du privé.
- Commission de surendettement (Banque de France) : si la situation se dégrade, elle peut réaménager la dette, voire en effacer une partie dans les cas les plus lourds.
L’APL accession n’existe plus, mais un parcours d’aides demeure : PTZ, PAS, MaPrimeRénov’, BRS, prêts Action Logement et soutiens locaux. Avant de signer, montez un plan de financement comparé et sollicitez un conseiller (banque, courtier, ADIL, Action Logement) pour valider votre éligibilité et optimiser les cumuls. C’est souvent la clé pour rendre un projet viable… sans mauvaise surprise.