
La question de la retraite fait de nouveau trembler les Français. Alors que le gouvernement vient tout juste d’annoncer le gel des pensions et la fin de l’abattement fiscal de 10 % au profit d’un forfait annuel, une nouvelle mesure soulève la colère des futurs retraités : l’introduction d’un malus progressif, calculé selon l’année de naissance.
Un malus croissant selon votre date de naissance
Selon plusieurs sources, le gouvernement planche actuellement sur un système qui pourrait pénaliser davantage ceux nés après 1963, avec un malus appliqué à la pension en cas de départ anticipé. Voici à quoi pourraient ressembler les nouveaux taux envisagés :
- Nés entre 1961 et 1963 : 2 % de réduction par année d’anticipation
- Nés entre 1964 et 1972 : 4 % de réduction par année
- Nés à partir de 1973 : 5 % de réduction par année
Ce malus ne concernerait que les personnes justifiant d’une carrière complète (au moins 35 ans de cotisation, soit 7 020 jours travaillés), mais n’atteignant pas les 42 années nécessaires pour partir à 60 ans.
Le gouvernement temporise, mais l’inquiétude grandit
Le cabinet du ministre des Pensions, Jan Jambon, se veut rassurant : pour l’instant, il ne s’agit que d’un scénario parmi d’autres, étudié par des groupes de travail. « Tout est en constante évolution », précise le ministère, qui promet que la version finale ne pourra dépasser le cadre de l’accord gouvernemental.
Des conséquences sociales importantes
Cette idée de malus en fonction de la génération ne laisse personne indifférent. Les syndicats et associations de retraités redoutent un effet ciseau, surtout pour les femmes et les carrières précaires (temps partiel, maladie, interruption). Le Comité d’Étude sur le Vieillissement met en garde : cette réforme pourrait creuser encore les inégalités, notamment pour celles et ceux qui peinent à valider les fameuses 7 020 journées de travail.
Pourquoi ce malus maintenant ?
L’idée du gouvernement serait d’éviter un « rush » massif vers les départs anticipés avant l’entrée en vigueur de la réforme, en augmentant progressivement la pénalité en fonction de l’année de naissance.
Ce qu’il faut retenir
- La réforme prévoit un malus croissant selon l’année de naissance
- Les départs anticipés pourraient être lourdement sanctionnés
- Les femmes et travailleurs précaires pourraient être les grands perdants
- Rien n’est encore acté, mais la vigilance reste de mise
Affaire à suivre de très près pour tous les Français concernés par la retraite !