
Young man shopping with credit card and laptop computer
Le piège peut frapper n’importe qui, n’importe quand.
Qui n’a jamais fait un achat sur Internet sans trop se poser de questions ? Pourtant, une menace silencieuse rode : le FormJacking. Derrière ce nom un peu technique se cache une technique de piratage à la fois redoutable et terriblement discrète, qui fait de plus en plus de victimes.
Tout commence par une commande ordinaire…
Imaginez : vous repérez une belle veste, vous la glissez dans votre panier et, sans hésiter, vous sortez votre carte bancaire. Tout a l’air normal. Mais en réalité, au moment où vous saisissez vos coordonnées bancaires, un pirate est peut-être déjà en train de copier chaque chiffre, chaque lettre, à la seconde où vous les tapez.
Le coupable ? Un petit morceau de code informatique, glissé sur le site marchand par des cybercriminels. C’est ça, le FormJacking. L’arnaque est tellement bien faite que même après avoir reçu votre colis, vous ne vous doutez de rien… jusqu’au jour où votre compte est vidé.
Pourquoi cette arnaque explose ?
Le FormJacking n’a rien de rare : il profite tout simplement de notre engouement pour les achats en ligne. Plus personne ne s’étonne de payer sur Internet aujourd’hui, et c’est justement ce relâchement qui ouvre la porte aux attaques. Les sites ciblés ne sont pas toujours les petits commerces obscurs : même de grandes marques sont déjà tombées dans le panneau, à l’image de British Airways il y a quelques années, qui s’est retrouvée avec 380 000 clients floués.
Peut-on vraiment s’en protéger ?
Heureusement, quelques habitudes suffisent à limiter les risques :
- Première chose : surveillez toujours l’adresse du site. Un “https” et un cadenas dans la barre, c’est déjà un bon début.
- Ensuite, ne relâchez jamais votre vigilance sur vos relevés bancaires. Un retrait étrange, même minime, et il faut réagir tout de suite.
- Enfin, si votre banque propose l’authentification à deux facteurs, activez-la. Ce petit “plus” de sécurité peut tout changer.
La cyberfraude, c’est aussi une question de réflexes
À force d’entendre parler d’escroqueries en ligne, on finit par se sentir blasé, voire fataliste. Pourtant, la plupart des piratages passent par des automatismes ou des moments d’inattention. Rester prudent au moment du paiement, c’est sans doute la meilleure défense : sur Internet, la confiance ne remplace pas la vigilance.
En un mot, continuez à profiter du shopping en ligne, mais gardez l’œil ouvert. Les arnaques comme le FormJacking ne préviennent jamais avant de frapper.