
Une bonne nouvelle pour les jeunes parents ?
La Caisse d’allocations familiales s’apprête à déployer une aide inédite, qui pourrait soulager bien des foyers. Fini le temps où seuls les parents de deux enfants ou plus recevaient ce coup de pouce : l’aide, qui peut aller jusqu’à 900 euros par an, serait désormais accessible… dès le premier enfant. Une petite révolution pour de nombreuses familles françaises.
Quels foyers pourront toucher cette nouvelle allocation ?
Jusqu’ici, le principe était simple : à partir du deuxième enfant, la CAF pouvait verser cette aide, dont le montant grimpait jusqu’à 75 euros par mois selon les revenus. Mais avec cette nouvelle mesure, ce sont aussi les parents d’un enfant unique qui pourront en bénéficier. Selon les informations relayées par le Journal de l’Economie, la somme versée restera indexée sur le niveau de revenus : les ménages les plus modestes toucheront l’aide maximale, tandis que d’autres recevront entre 19 et 75 euros mensuels.
Autre changement de taille : si vous perceviez déjà une allocation, cette nouvelle aide viendra s’ajouter à votre versement habituel. De quoi offrir un vrai coup de pouce au budget familial, en particulier pour les foyers qui peinent à joindre les deux bouts en fin de mois.
Un coup de pouce pour relancer la natalité ?
Au-delà de l’aide directe, ce nouveau dispositif vise aussi à répondre à une tendance de fond : de plus en plus de familles françaises n’ont qu’un seul enfant, souvent pour des raisons économiques. Selon les sondages, beaucoup de parents évoquent leurs difficultés financières comme principal frein à l’arrivée d’un deuxième (voire d’un premier) enfant.
Le gouvernement espère donc que cette mesure pourra inciter certains ménages à agrandir la famille, ou à franchir le pas de la parentalité plus sereinement. Un pari qui n’est pas anodin, alors que la France s’inquiète de voir sa natalité en berne.
Dernière étape : le feu vert du Sénat
Si la proposition d’allocation a déjà reçu le soutien de plus d’une centaine de députés au mois de juin, il reste un dernier obstacle : le passage devant le Sénat. Le projet est populaire, même si certains élus, notamment dans la majorité présidentielle, s’inquiètent de son coût, estimé à 3 milliards d’euros.
Pour l’heure, les familles concernées croisent les doigts et surveillent le calendrier parlementaire. Mais une chose est sûre : pour de nombreux jeunes parents, ce coup de pouce tomberait à pic, en pleine période d’inflation et de hausse du coût de la vie.