
La nouvelle a bouleversé la sphère politique ce lundi 7 juillet : Olivier Marleix, député Les Républicains d’Eure-et-Loir, a été retrouvé mort à son domicile d’Anet. Quelques heures après la découverte du drame, le procureur de Chartres, Frédéric Chevalier, a pris la parole pour éclairer l’opinion sur les premiers éléments de l’enquête.
Une disparition brutale qui secoue l’Assemblée
L’inquiétude a commencé à monter lundi en début d’après-midi. L’assistante parlementaire d’Olivier Marleix, ainsi que la maire d’Anet, n’arrivaient pas à le joindre, alors que plusieurs rendez-vous importants figuraient à son agenda du jour, aussi bien dans sa circonscription qu’à Paris. Alertés par ces absences inhabituelles, les gendarmes se sont rendus à son domicile, peu avant 15 heures. Là, ils ont découvert le corps sans vie du député, dans une chambre à l’étage de la maison.
Aucune trace suspecte, la piste du suicide privilégiée
D’après les constatations initiales et les premières analyses médico-légales, le procureur de Chartres a affirmé qu’aucune intervention extérieure ne pouvait être retenue dans ce décès. Les enquêteurs privilégient très nettement la thèse du suicide, même si, pour l’instant, aucune lettre n’a été retrouvée dans la maison. Téléphone et ordinateurs ont été placés sous scellés et seront analysés rapidement pour éclaircir, autant que possible, le contexte des derniers jours d’Olivier Marleix.
Une autopsie attendue pour mercredi
Pour lever tout doute sur les causes de la mort, une autopsie est programmée ce mercredi matin. Les autorités souhaitent ainsi écarter définitivement toute autre hypothèse et pouvoir apporter des réponses claires à la famille et à l’entourage du député.
Une pluie d’hommages unanimes
Au-delà du choc et de la tristesse, les hommages n’ont pas tardé à affluer. Dans la soirée, de nombreuses personnalités de tous bords ont salué la mémoire d’Olivier Marleix, soulignant son engagement, sa droiture et son humanité. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a d’ailleurs annoncé qu’un hommage officiel serait proposé ce mardi à 15 heures devant l’ensemble des députés, afin de saluer la mémoire de celui qui fut, pour beaucoup, une figure respectée du Palais Bourbon.
La disparition d’Olivier Marleix laisse un vide et relance, au passage, le débat sur la santé mentale en politique, un sujet toujours aussi tabou dans l’hémicycle.