
Les députés européens veulent alléger la note des voyageurs en cabine… mais les compagnies s’inquiètent
Vous en avez marre de devoir payer un supplément à chaque fois que vous souhaitez monter à bord avec autre chose qu’un simple sac à main ? Les choses pourraient bientôt changer. Ce mardi, la commission des transports du Parlement européen a frappé fort en proposant d’interdire aux compagnies aériennes de facturer les petits bagages à main.
Un sac perso + une valise cabine : enfin gratuits ?
Concrètement, la réforme européenne obligerait toutes les compagnies, low cost comprises, à laisser chaque passager embarquer gratuitement :
- Un petit sac personnel (sac à main, sac à dos, sacoche d’ordinateur…)
- Un bagage de 7 kg maximum à placer en cabine
Finis, donc, les frais parfois incompréhensibles pour une simple valise cabine ! L’idée : éviter ce que les députés qualifient de « coûts injustifiés » et rendre le voyage plus lisible… et plus abordable.
Les compagnies s’alarment… et menacent de répercuter les coûts
Sans surprise, la proposition fait grincer des dents du côté des compagnies aériennes, surtout chez les spécialistes du billet pas cher. L’association Airlines for Europe (A4E) prévient : si cette mesure passe, cela risquerait de faire grimper le prix de base des billets… même pour ceux qui voyagent léger et n’ont pas besoin de bagage supplémentaire.
« On va obliger certains voyageurs à payer pour un service dont ils ne veulent pas », s’agace la directrice d’A4E, Ourania Georgoutsakou.
Un dossier qui ne fait que commencer
Ce projet de réforme ne s’arrête pas là. Les députés souhaitent aussi :
- Un formulaire unique pour toutes les demandes d’indemnisation et de remboursement (fini la galère pour faire valoir ses droits après un vol annulé !)
- Une liste officielle des « circonstances exceptionnelles » qui permettraient aux compagnies de refuser certaines indemnisations (catastrophe naturelle, guerre, etc.)
Mais attention : pour entrer en vigueur, ces nouvelles règles doivent encore être votées en séance plénière à Strasbourg, puis négociées avec les États membres de l’UE.
En clair, ce n’est pas pour tout de suite… mais c’est peut-être le début de la fin des mauvaises surprises à l’embarquement !
À suivre… et à surveiller si vous avez bientôt un vol réservé !