
Quand la chaleur, le tourisme de masse et les travaux s’invitent dans vos valises
L’été approche à grands pas. À peine le calendrier bascule-t-il en juin que l’on rêve déjà de dépaysement, de verres en terrasse et de balades en bord de mer. Mais voilà, toutes les destinations ne sont pas forcément une bonne idée cette année… et certaines risquent même de transformer votre séjour en parcours du combattant.
Barcelone : entre mojitos et jets d’eau, la capitale catalane en a ras-le-bol
Imaginez la scène : vous venez tout juste de vous installer en terrasse sur la Rambla, le soleil tape, le serveur vous apporte un cocktail bien frais… et soudain, un passant vous arrose sans prévenir. Ce n’est pas une blague, c’est la nouvelle réalité d’un été barcelonais. Ces “pistolets à eau” ne sont pas sortis pour la fête, mais pour protester contre la marée humaine de touristes.
La grogne monte, et ce n’est pas qu’une affaire de mauvaise humeur passagère. Les habitants en ont assez : loyers inabordables, centre-ville transformé en vitrine pour vacanciers, et une ville qui peine à respirer. Ce n’est pas le meilleur contexte pour profiter du patrimoine, avouons-le. Et ce sentiment gagne du terrain, d’Ibiza à Venise, en passant par Lisbonne et Dubrovnik.
Dubaï : soleil de plomb et attractions sous bâche
Sur Instagram, tout semble parfait. Mais si vous pensiez profiter des fontaines géantes et des rooftops branchés de Dubaï, un conseil : reportez votre projet. La chaleur y est telle qu’en juillet dernier, les températures ressenties ont frôlé les 62°C. Cette année encore, sortir en pleine journée tient du défi sportif. Comble de malchance, la plupart des grandes attractions sont en rénovation ou fermées pour travaux. Pour un séjour mémorable, mieux vaut attendre la saison fraîche.
Les falaises de Moher : panoramas en pause
Direction l’Irlande, où la météo est rarement extrême. Mais cet été, ce n’est ni la pluie ni le vent qui risquent de gâcher votre selfie sur les célèbres falaises de Moher, mais… des barrières. Le sentier principal est fermé pour des travaux de sécurisation. De quoi laisser sur leur faim les amateurs de paysages spectaculaires. Ce site incontournable attire chaque année plus d’un million de visiteurs : il faudra patienter ou se rabattre sur d’autres horizons.
Le Caire : chaleur écrasante et pollution à gogo
Certains aiment le soleil brûlant, d’autres un peu moins. Mais au Caire, il faudra vraiment aimer… beaucoup. Les visites deviennent vite éprouvantes sous les 40°C, et la pollution ambiante n’arrange rien. Même les locaux s’organisent pour ne sortir qu’aux premières heures du jour. Pour explorer la ville et ses trésors, mieux vaut miser sur la fin de l’automne ou l’hiver.
Floride : tempêtes, moustiques et ambiance moite
On rêve tous de plages de sable blanc, de parcs d’attractions et d’alligators (de loin) en Floride. Mais l’été, la carte postale s’assombrit : la saison des ouragans débute en juin, avec son lot d’orages tropicaux et d’humidité qui colle à la peau. Rajoutez une armée de moustiques et des températures difficiles à supporter… À moins d’adorer l’ambiance sauna, on vous conseille d’attendre les beaux jours de novembre à avril.
Moralité ? Parfois, le bon choix c’est de changer de cap
Entre les foules, les canicules et les imprévus, certaines destinations stars méritent de patienter un peu… ou d’être (re)découvertes hors saison. Si vous cherchez le calme, la découverte et un brin d’authenticité, l’été 2025 sera peut-être l’occasion de tenter des coins moins courus, loin de la cohue et des pistolets à eau.
Bonnes vacances, et n’oubliez pas : parfois, la meilleure destination, c’est celle à laquelle on ne pensait pas !