
Rouler au frais pourrait vous coûter cher cet été !
Si vous avez l’habitude de faire tourner la clim’ dans votre voiture même à l’arrêt pour profiter d’un peu de fraîcheur, attention : vous risquez une très mauvaise surprise… surtout si vous traversez l’Italie cet été. Une nouvelle réglementation vient en effet de durcir la sanction pour les automobilistes qui abusent de la climatisation alors que leur véhicule ne roule pas.
Pourquoi une telle règle ?
Face aux épisodes de canicule qui s’enchaînent en Europe, on comprend que l’envie de rester au frais dans sa voiture soit grande. Mais les autorités italiennes, suivies de près par d’autres pays européens, veulent freiner ce petit plaisir pour des raisons écologiques. Le but : limiter les émissions de CO2 et répondre aux exigences environnementales de l’Union européenne.
Ce qui change concrètement en Italie
- Clim à l’arrêt = sanction immédiate
La police italienne peut désormais verbaliser tout conducteur qui laisse tourner la clim’ alors que sa voiture est stationnée, même pour quelques minutes. Cela s’applique :- Sur les parkings
- Dans les zones de livraison
- Devant une boulangerie ou un commerce pour une course rapide
- L’amende fait mal au portefeuille
Oubliez l’amende à 90 € comme en France : chez nos voisins italiens, la note commence à 223 euros et peut grimper jusqu’à 444 euros si vous ne payez pas dans les délais. De quoi réfléchir à deux fois avant de garder la voiture au frais pendant votre pause.
Et en France alors ?
Rassurez-vous, la législation française est (pour l’instant) moins sévère, même si elle existe ! Il est déjà interdit de laisser son moteur tourner à l’arrêt – ce qui inclut l’utilisation de la climatisation. L’amende est cependant limitée à 90 €.
Pourquoi cette mesure ?
Les autorités italiennes l’assurent : il ne s’agit pas de gâcher vos vacances ou de transformer la voiture en sauna, mais de lutter contre la pollution de l’air. À l’heure où chaque geste compte pour limiter notre empreinte carbone, couper le moteur (et la clim’) devient un réflexe citoyen, encouragé par la loi.
En tant que citoyen, je souhaite exprimer mon profond mécontentement face à la direction prise par les politiques écologiques actuelles. Il est de plus en plus évident que ces mesures, sous prétexte de protéger l’environnement, se traduisent par une pénalisation disproportionnée et constante des automobilistes.
Je conteste fermement l’argument selon lequel la réduction des émissions de CO2 des véhicules individuels serait une priorité absolue, alors même que des conflits mondiaux majeurs, comme la guerre en Ukraine, génèrent des émissions de CO2 colossales et incontrôlées. Cette divergence entre les discours et les réalités sur le terrain est inacceptable. Il est paradoxal et cynique d’imposer des restrictions toujours plus sévères aux citoyens ordinaires, dont l’impact est marginal à l’échelle globale, tandis que des événements géopolitiques majeurs et d’autres activités industrielles continuent de polluer massivement.
Cette approche donne l’impression que les décisions prises ne visent pas une réelle efficacité environnementale, mais plutôt à justifier la position et les actions de nos dirigeants. Les politiques actuelles manquent cruellement de cohérence et de justice. Elles créent un sentiment d’iniquité, où les citoyens ont l’impression de payer le prix fort pour des problèmes bien plus larges et complexes qui ne sont pas abordés avec la même rigueur.
Je demande que nos responsables politiques revoient leur approche et adoptent une vision plus réaliste, équitable et globale de la protection de l’environnement. Il est temps de concentrer les efforts là où l’impact est véritablement significatif, plutôt que de continuer à stigmatiser une partie de la population sans que cela n’ait un effet probant sur le climat.