
Un secret bien gardé, une émotion à vif
Jeudi soir, Paris bruisse de rumeurs : une nouvelle icône de la musique urbaine a fait son entrée au mythique musée Grévin. Mais il aura fallu ttendre la tombée de la nuit pour lever le voile. Dans la grande salle, les spots s’allument… et là, sous les applaudissements et les regards émus, c’est Aya Nakamura qui découvre son double de cire. L’instant est aussi surréaliste qu’émouvant.
“C’est super prestigieux de me retrouver aux côtés de Rihanna et Beyoncé. Franchement, c’est un honneur que je savoure à fond”, glisse la chanteuse, visiblement touchée, un sourire mi-gêné mi-fier.
Une consécration pop pour la star de “Djadja”
Entre deux éclats de rire et quelques selfies avec ses proches, Aya observe sa statue sous toutes les coutures. “Je ne savais pas qu’il fallait autant de boulot pour une statue ! Ils ont pensé à tout, même à mes tatouages et mes petites mimiques… Je me reconnais vraiment !”, confie-t-elle à notre micro, encore bluffée par la ressemblance.
Vêtue pour l’occasion d’une robe Jean-Paul Gaultier, l’artiste de 29 ans prend la pause, joue le jeu devant une poignée de fans invités, sa mère en larmes et quelques figures du showbiz. “C’est la première fois que je me retrouve avec autant de célébrités en cire !”, plaisante-t-elle. Il y a de quoi : elle rejoint ici Beyoncé, Lady Gaga, mais aussi DJ Snake ou Omar Sy. “C’est un peu une autre planète, Grévin”, s’amuse-t-elle.
Un symbole pour toute une génération
Mais derrière l’apparat, Aya Nakamura n’oublie pas ce que représente cette reconnaissance. “Je n’aurais jamais imaginé qu’une fille comme moi – une dark skin, issue des quartiers – puisse finir ici, à inspirer d’autres jeunes. Si je peux donner envie à des filles d’oser, franchement, j’aurai tout gagné.”
À la question de savoir si elle considère ce moment comme l’apogée de sa carrière, elle botte en touche, fidèle à sa nonchalance : “J’essaie de rester cool, de kiffer les étapes. C’est challengeant, mais je prends la vie comme elle vient. Je bosse, j’avance, et je me fais plaisir. Et puis, qui sait ce que la suite me réserve ?”
Bientôt un nouvel album ? Mystère…
Évidemment, la tentation est forte de la faire parler sur son prochain album. Mais Aya préfère garder le suspense : “Je bosse, je sors des trucs quand je veux. C’est maison, c’est vacances… Je ne me mets pas la pression.”
En attendant, son double de cire a trouvé sa place au Grévin, et son sourire a, ce soir-là, illuminé plus d’un visiteur. Comme quoi, parfois, la pop culture peut vraiment briser les plafonds de verre.