Un jour férié… pas tout à fait comme les autres
Si le lundi de Pentecôte rime pour beaucoup avec week-end prolongé, il n’est pas automatiquement synonyme de repos pour tout le monde. Depuis 2004, ce jour est souvent associé à la fameuse “journée de solidarité”, une initiative créée pour financer l’aide à l’autonomie des personnes âgées ou en situation de handicap. Mais comment fonctionne ce dispositif qui concerne chaque année des millions de salariés ?
La journée de solidarité, qu’est-ce que c’est concrètement ?
Le principe est simple : il s’agit d’une journée de travail supplémentaire dans l’année, non rémunérée, destinée à tous les actifs, aussi bien du privé que du public.
- Pour la plupart des salariés, cette journée se déroule un jour férié, souvent le lundi de Pentecôte (sauf le 1er mai).
- Mais elle peut aussi être placée à une autre date : un autre jour férié, un samedi habituellement non travaillé, ou même sous forme de suppression d’une journée de RTT.
Chaque entreprise fixe ses modalités, via accord collectif ou discussion avec les représentants du personnel.
Le conseil : vérifiez ce qui s’applique dans votre secteur, car les options sont multiples !
Des cas particuliers à connaître
Le dispositif s’adapte selon votre situation :
- Salariés de moins de 18 ans : Impossible d’effectuer la journée de solidarité lors d’un jour férié. Il faut prévoir une autre solution.
- Temps partiel : La durée travaillée correspond à votre temps de travail habituel pour une journée.
- Changement d’employeur : Pas de double peine ! Si vous changez de job en cours d’année, une seule journée de solidarité à effectuer.
Bon à savoir : ces heures ne sont pas comptabilisées comme des heures supplémentaires ou complémentaires. Elles sont donc “incluses” dans votre planning annuel.
À quoi sert la journée de solidarité ?
Ce n’est pas qu’un casse-tête pour l’organisation du calendrier : la journée de solidarité a un objectif bien précis.
Chaque année, les fonds récoltés par cette journée servent à financer des actions d’aide à l’autonomie des seniors et des personnes en situation de handicap. Un geste collectif qui, au final, concerne toute la société.
La journée de solidarité, c’est une journée travaillée sans rémunération supplémentaire, généralement posée lors du lundi de Pentecôte, mais pas toujours ! Avant de faire vos plans, n’hésitez pas à vérifier avec votre employeur les règles qui s’appliquent dans votre entreprise… et rappelez-vous, c’est aussi une journée utile à l’intérêt général.
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