
PHOTO CLAUDE BOYER / L'INDEPENDANT / BILLETS DE BANQUE /
Et si tout s’arrêatait soudainement ? Coupure d’électricité, pannes de réseau, systèmes bancaires à l’arrêt… Le scénario d’une crise majeure n’est plus de la science-fiction. C’est dans cette logique de prévention que les autorités françaises incitent les citoyens à constituer un kit de survie pour 72 heures.
Les indispensables d’un kit bien pensé
L’idée est simple : tenir trois jours sans eau courante, sans électricité ni accès aux commerces. Ce kit devrait contenir des produits de première nécessité : nourriture non périssable, 6 litres d’eau potable par personne, trousse de secours, lampe torche, radio à piles, vêtements chauds et documents importants. Mais un élément est souvent oublié : l’argent liquide.
Pourquoi prévoir des espèces chez soi ?
En cas de pannes généralisées, les paiements par carte ou via smartphone pourraient ne plus fonctionner. Et dans ces conditions, avoir des billets sous la main devient vital pour acheter à manger, se soigner ou se déplacer. Si le gouvernement français n’a pas (encore) fixé de montant précis, d’autres pays, comme les Pays-Bas, ont pris les devants.
200 euros pour une famille de quatre personnes
Aux Pays-Bas, le National Forum on the Payment System (NFPS), qui regroupe banques, pouvoirs publics et consommateurs, recommande de garder environ 200 euros en espèces à la maison. Cette somme est répartie ainsi : 70 euros par adulte et 30 euros par enfant. Elle permettrait de couvrir les besoins essentiels pendant 72 heures : alimentation, soins médicaux, produits d’hygiène, voire frais de transport.
Un guide de survie bientôt chez tous les Français
Pour accompagner les ménages, le gouvernement français prévoit d’envoyer d’ici l’été un manuel de préparation aux situations d’urgence. Selon Europe 1, ce livret contiendra des conseils concrets pour réagir face à divers types de crise : attentats, catastrophes naturelles, cyberattaques, accidents industriels ou pandémies.
L’objectif : permettre à chacun d’anticiper, sans céder à la panique. Car en matière de crise, mieux vaut avoir prévu un peu trop que pas assez.