
C’est la saison des impôts… et des escrocs aussi
Chaque printemps, c’est le même rituel : on se connecte au site des impôts, on remplit sa déclaration, on croise les doigts pour ne rien oublier… et on espère que tout se passe bien. Sauf que cette année encore, les arnaqueurs sont au rendez-vous, tapis dans l’ombre, à guetter le moindre moment d’inattention.
Leur cible préférée ? Les contribuables un peu perdus, stressés, ou simplement pressés. Leur arme ? De faux messages qui ressemblent beaucoup trop à de vrais mails des Finances publiques.
“Vous avez oublié de déclarer vos cryptos” : le piège classique
L’arnaque du moment, c’est un message censé venir de la DGFiP (la Direction générale des finances publiques) avec un avertissement du genre :
“Des transactions crypto ont été repérées sur vos comptes. Déclarez-les vite pour éviter une pénalité de 40 %.”
Spoiler : ce n’est pas la DGFiP. C’est juste très bien imité. Le logo est là, le ton est sérieux, le lien est cliquable… mais il vous envoie directement sur un faux site qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui des impôts. Et là, si vous entrez vos infos, vous venez tout simplement de donner vos données bancaires à des escrocs.
Comment repérer une arnaque quand tout semble “officiel” ?
Il faut le dire : ces arnaques sont de mieux en mieux faites. Les fautes d’orthographe deviennent rares, les adresses mails sont piégeuses (genre impots-gouv.fr mais avec un tiret ou un chiffre planqué), et le site sur lequel on atterrit est presque parfait. Presque.
Alors comment s’en sortir ? En gardant quelques réflexes simples. D’abord, aucune administration ne vous demandera vos données bancaires par mail ou SMS. Jamais. Ensuite, si on vous parle de cryptomonnaie, de pénalité, de délai urgent… prenez une grande inspiration et vérifiez l’info à la source.
Tu veux savoir si tu dois déclarer tes cryptos ? Va sur le vrai site.
Si tu possèdes effectivement des cryptos et que tu ne sais pas quoi faire, va directement sur impots.gouv.fr, connecte-toi à ton espace, et regarde ce qu’on te demande vraiment. C’est le seul moyen de savoir si tu dois faire une déclaration spécifique ou non.
Et si tu flippes encore, tu peux aussi appeler ton centre des impôts. Oui, ça peut être long, oui, tu risques de tomber sur un agent un peu sec, mais au moins tu sauras à qui tu parles.
Que faire si tu reçois un mail douteux ?
Tu le supprimes ? Non. Tu le signales. Il existe des plateformes comme Signal Spam ou cybermalveillance.gouv.fr qui recueillent les signalements pour bloquer ce genre de campagnes frauduleuses. Plus on signale, plus on protège les autres.
Un conseil simple : si tu doutes, ne clique pas
En résumé ? Fais confiance à ton instinct. Un message qui fait flipper, qui met la pression, qui te pousse à cliquer en vitesse, c’est suspect. Toujours. Les impôts, c’est sérieux, mais c’est pas censé te tomber dessus comme une alerte de fin du monde.
Donc : tu reçois un message bizarre ? Tu ne cliques pas. Tu vas directement sur le site officiel. Tu te connectes normalement. Et là, seulement là, tu verras s’il y a vraiment quelque chose à faire.
Et si ce n’est pas le cas ? Tu viens peut-être d’éviter une très grosse galère.