
L’été arrive, le soleil s’installe doucement… et avec lui revient l’envie de déconnecter, de bouger, de souffler un peu. Mais cette année encore, les Français devront jongler entre cette envie d’évasion et une réalité bien plus terre-à-terre : celle du budget.
D’après une enquête signée Ipsos pour l’Alliance France Tourisme, un Français sur deux prévoit tout de même de partir au moins une semaine cet été. Pas mal, vu le contexte économique qui continue de peser. Mais attention, on parle de vacances à petit pas, pas de grandes folies. En moyenne, ceux qui prennent la route ou le train tablent sur un budget autour de 1.820 euros. C’est stable, oui. Mais on est encore loin des 2.200 euros qu’on dépensait avant le Covid.
Profiter sans trop dépenser, c’est possible ?
Ceux qui partent comptent profiter, bien sûr, mais en serrant les boulons. Pour beaucoup, ce sera moins de restos, moins d’activités payantes, parfois même des séjours plus courts. Environ 30 % des vacanciers envisagent carrément de raccourcir leurs vacances pour tenir le coup financièrement. Pas question de revenir fauchés.
Et puis, il y a ceux qui ne partiront pas du tout. Environ un quart des Français resteront chez eux cet été, faute de moyens. Chez les seniors, ça grimpe à 27 %. Dans les zones rurales, c’est 31 %. Et pour les foyers modestes, 32 %. Ces chiffres font mal, mais ils rappellent une réalité : partir en vacances n’est toujours pas un droit pour tout le monde.
La France, valeur refuge pour les vacances
Alors forcément, dans ce contexte, on évite l’avion, les séjours à l’étranger et les hôtels hors de prix. Cette année encore, la France reste le terrain de jeu préféré des vacanciers. Ils sont 68 % à rester dans l’Hexagone, et ce n’est pas un hasard : pas besoin de passeport, pas de barrière de langue, et surtout, ça coûte moins cher.
Pour se loger, on privilégie les locations entre particuliers, bien plus abordables que l’hôtel. Cette option séduit près de 4 vacanciers sur 10. Et puis, il y a les inconditionnels du camping, qui restent fidèles au poste. Moins de confort, peut-être, mais plus de liberté… et de bons souvenirs à la clé.
Un été qui s’annonce simple, mais essentiel
Malgré les galères de budget, malgré les compromis, malgré les destinations revues à la baisse… l’envie de partir est toujours là. Et ça, c’est déjà beaucoup. Parce que même si ce n’est que quelques jours, même si c’est à deux heures de chez soi, les vacances restent une bulle nécessaire. Une parenthèse qu’on attend, qu’on savoure, et qui fait du bien.
Alors oui, l’été 2025 sera peut-être plus modeste. Mais pour beaucoup, il sera précieux.