
PHOTO/CHRISTOPHE BARREAU/ LA PATROUILLE DE FRANCE A SALVAZA / AVION RYANAIR / CONTROLEUR AERIEN /
Si vous êtes du genre à arriver à la dernière minute à l’aéroport, il va falloir sérieusement revoir vos habitudes.
À partir du 1er mai 2025, Ryanair met en place une nouvelle règle : tout passager qui manque son vol devra s’acquitter d’une amende de 120 euros pour pouvoir embarquer sur un vol suivant.
Une mesure qui risque de faire grincer des dents, mais que la compagnie justifie pour une raison simple : gagner en ponctualité.
Un coup de pression pour éviter les retards
C’est Michael O’Leary, le patron bien connu de Ryanair, qui a lui-même expliqué la décision. Selon lui, les retards de passagers entraînent une cascade de perturbations sur toute la chaîne : décollages retardés, arrivées tardives, avions immobilisés plus longtemps au sol… Bref, un cauchemar logistique.
En instaurant cette amende de 120 euros, la compagnie espère responsabiliser ses passagers et rendre ses opérations encore plus fluides.
Fini les petites largesses horaires : un billet manqué, c’est 120 euros en plus pour espérer grimper dans l’avion suivant.
Pas d’exception : tous les billets sont concernés
Peu importe que vous ayez réservé un vol intérieur, un vol international ou même profité d’une offre promotionnelle : la règle s’applique à tout le monde, sans distinction.
Ryanair veut frapper fort pour s’assurer que le message passe, et éviter toute confusion à l’embarquement.
En clair, si vous manquez votre vol pour cause de bouchon, de réveil raté ou d’erreur de terminal… préparez votre carte bancaire.
Une stratégie assumée pour garder son titre de champion de la ponctualité
Ryanair n’est pas une compagnie comme les autres. Elle s’est construite sur un modèle ultra low-cost, où chaque minute compte.
Sa réputation de ponctualité fait partie de ses grands arguments face à ses concurrents européens.
Avec cette nouvelle règle, la compagnie pousse encore un peu plus loin son exigence envers ses passagers.
Moins de retard = plus d’avions à l’heure, plus de passagers satisfaits… et moins de coûts cachés pour la compagnie.
Michael O’Leary l’assume complètement : il préfère quelques mécontents à des avions qui décollent à moitié vides ou avec du retard.
Un modèle qui pourrait inspirer d’autres compagnies ?
Dans l’univers très concurrentiel du transport aérien, il n’est pas rare que ce type d’initiative fasse des petits.
Alors, Ryanair ouvre-t-elle la voie à un durcissement global des règles d’embarquement chez d’autres compagnies ?
Difficile à dire pour l’instant. Mais une chose est sûre : à partir du 1er mai, mieux vaut arriver à l’heure si vous voyagez avec eux.
Et n’oubliez pas… chez Ryanair, même quelques minutes de retard peuvent maintenant coûter cher !