
This image shows: This artist's concept visualises a super-Neptune world orbiting a low-mass star near the center of our Milky Way galaxy. Scientists recently discovered such a system that may break the current record for fastest exoplanet system, traveling at least 1.2 million miles per hour, or 540 kilometres per second. FEATURE: Astronomers believe they have discovered the fastest-moving star and exoplanet system ever observed. If confirmed, the discovery reveals a system moving at nearly twice the speed of our own solar system travels through the Milky Way. The planetary system is believed to be travelling at a minimum of 1.2 million miles per hour (540 kilometres per second). "We think this is a so-called super-Neptune world orbiting a low-mass star at a distance that would place it between the orbits of Venus and Earth if it were in our solar system," said Dr Sean Terry, a postdoctoral researcher at the University of Maryland, College Park, and NASAs Goddard Space Flight Center in Greenbelt, Maryland. Given the faintness of the star, the planet orbits well outside its habitable zone. "If confirmed, this would be the first planet ever detected orbiting a hypervelocity star." A research paper detailing the findings, led by Dr Terry, was published in The Astronomical Journal on 10 February. The celestial pair was first detected indirectly in 2011 due to a fortuitous alignment of objects. A team of scientists examined archived data from the Microlensing Observations in Astrophysics (MOA) project, a survey conducted using the University of Canterbury Mount John Observatory in New Zealand. They searched for microlensing eventsnatural magnification of starlight caused by the gravitational warping of space-timeto identify possible exoplanets beyond our solar system. Microlensing occurs when the gravitational field of a foreground object bends and amplifies light from a more distant star. If the alignment is particularly close, this effect can create a
Et si nous n’étions pas seuls ? Une équipe d’astronomes a détecté ce qui pourrait bien être les signes les plus crédibles à ce jour d’une activité biologique en dehors de notre système solaire. Ces traces ont été observées sur K2-18b, une exoplanète située à 124 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Lion.
K2-18b : un monde océanique en question
Depuis quelque temps déjà, K2-18b intrigue les scientifiques. Son profil de « super-Terre » ou « mini-Neptune », huit fois plus massive que notre planète, en fait une candidate sérieuse dans la quête d’exoplanètes habitables. Elle se situe dans ce que l’on appelle la zone habitable : une distance idéale de son étoile pour que l’eau puisse exister à l’état liquide.
Mais ce qui rend cette planète encore plus fascinante, ce sont les composés chimiques détectés dans son atmosphère. Grâce au télescope spatial James Webb, des chercheurs américano-britanniques ont repéré la présence de méthane, de dioxyde de carbone, et surtout, de sulfure de diméthyle, une molécule qui, sur Terre, est uniquement produite par des organismes vivants, notamment le phytoplancton.
« Des indices de vie »… mais encore insuffisants
Nikku Madhusudhan, astrophysicien à l’Université de Cambridge et auteur principal de l’étude, reste prudent mais enthousiaste :
« Ce que nous avons pour le moment, ce sont des indices potentiels d’activité biologique. C’est peut-être l’observation la plus sérieuse qu’on ait jamais faite à ce sujet en dehors de notre système solaire. »
Cependant, il tempère immédiatement : pour transformer ces indices en preuve formelle de vie, il faudra encore approfondir les observations. Les données actuelles, bien qu’intrigantes, ne franchissent pas le seuil de certitude statistique requis.
Le sulfure de diméthyle, vraiment une preuve de vie ?
C’est là que le débat scientifique se tend. Car si cette molécule est, sur Terre, un marqueur de vie, elle a aussi été repérée sur une comète, laissant planer le doute sur une possible origine non biologique. Et puis, il y a cette concentration très élevée détectée sur K2-18b – des milliers de fois supérieure à celle qu’on retrouve sur notre planète – qui interroge.
Pour certains experts, la piste d’un processus chimique inconnu reste tout à fait envisageable.
Une planète trop chaude pour être habitable ?
Autre point de friction : les conditions physiques de K2-18b. Avec un diamètre 2,5 fois supérieur à celui de la Terre et une orbite bouclée en seulement 33 jours, la planète serait probablement très chaude. Trop chaude, même, pour abriter la vie telle qu’on la connaît.
Raymond Pierrehumbert, professeur à l’Université d’Oxford, n’y croit pas du tout :
« Si elle contient de l’eau, c’est probablement sous forme de vapeur au-dessus d’un océan de lave. Ce ne serait pas un environnement propice à la vie. »
Il faut aussi rappeler que d’anciennes annonces similaires concernant cette planète se sont avérées inexactes, notamment sur la détection de vapeur d’eau.
Que faut-il retenir ?
Ce que nous avons ici, c’est un indice intrigant, pas encore une révélation historique. Une poignée d’heures d’observation supplémentaires – entre 16 et 24 heures selon les estimations – suffiraient à confirmer (ou non) la présence réelle de cette fameuse molécule. Le télescope James Webb pourrait donc nous offrir dans les années à venir une réponse plus claire.
En attendant, les regards restent tournés vers K2-18b, mais aussi vers des cibles plus proches : Mars, Vénus ou Encelade, lune glacée de Saturne, qui présentent des conditions plus prometteuses à court terme.
Une chose est sûre : la quête de la vie ailleurs n’a jamais été aussi active – ni aussi passionnante.