
Après un peu plus de quatre mois derrière les barreaux, Pierre Palmade est désormais libre de ses mouvements… ou presque. Ce mercredi 16 avril 2025, l’humoriste de 57 ans a quitté la prison de Bordeaux-Gradignan pour purger le reste de sa peine chez lui, sous surveillance électronique. Une sortie discrète, encadrée, et sous conditions strictes.
Une libération attendue, sous conditions
Comme annoncé la veille par la cour d’appel de Bordeaux, Pierre Palmade a pu sortir de détention ce mercredi 17 avril à 9h. Il a été déposé devant son domicile bordelais par sa sœur, sans faire de déclaration, suivi par les caméras mais visiblement déterminé à garder profil bas.
Il ne s’agit pas d’une liberté totale. L’artiste va continuer à purger sa peine de prison à domicile, grâce à un bracelet électronique. Sa demande d’aménagement de peine, validée en mars mais contestée par le parquet à cause d’horaires de sortie jugés trop souples, a finalement été revue. La cour d’appel a confirmé son placement sous surveillance électronique, en y apportant quelques ajustements.
Des plages horaires très encadrées
Au total, 38 heures de liberté sont accordées à Pierre Palmade chaque semaine. Les horaires sont désormais les suivants :
- Lundi, mardi et jeudi de 9h à 13h
- Mercredi de 9h à 16h
- Vendredi de 9h à 13h puis de 18h à 21h30
- Samedi et dimanche de 12h à 17h et de 18h à 21h30
Ces sorties sont essentiellement liées à des soins médicaux, en lien notamment avec son suivi pour addictions. La cour a également imposé l’interdiction formelle de tout contact avec les victimes de l’accident.
Une détention discrète mais éprouvante
Condamné en novembre dernier à cinq ans de prison dont deux ferme, pour blessures involontaires après avoir provoqué un grave accident sous l’emprise de drogues, Pierre Palmade avait été incarcéré en décembre. Il avait été transféré à Gradignan, près de son domicile bordelais, pour purger sa peine.
Mais sa présence en détention n’a pas été simple à gérer pour l’administration. Le comédien, considéré comme une personnalité à surveiller, avait été placé à l’isolement pour éviter tout débordement. Si son comportement a été jugé irréprochable, le flux constant de courriers reçus par l’artiste a, selon les agents, représenté une surcharge de travail importante. Un agent évoque même un Palmade concentré sur l’écriture, passant l’essentiel de ses journées à noircir des pages.
Un retour à la vie civile très encadré
Pour l’heure, pas de retour sous les projecteurs. L’homme de scène laisse place à celui qui suit un parcours de soins, dans un cadre strict, où chaque sortie est comptée. Un retour à la liberté partielle, mais loin d’un retour à la normale.
Il faudra encore du temps — et du recul — avant que Pierre Palmade puisse envisager la suite. Pour l’instant, il reste sous contrôle, dans tous les sens du terme.