
Un faux accident qui vise surtout les personnes âgées
Vous roulez tranquillement quand soudain, un autre automobiliste vous arrête pour vous accuser d’avoir brisé son rétroviseur. L’histoire semble crédible, mais en réalité, il s’agit d’un stratagème bien rodé, particulièrement répandu ces derniers temps. La gendarmerie, qui a remarqué une hausse de cette arnaque dans plusieurs départements, met en garde contre ce scénario. Les escrocs ciblent en priorité les seniors, plus enclins à croire à l’accusation et à se laisser intimider par des menaces de réparation immédiate.
Comment fonctionne cette arnaque
Le fraudeur prétend que vous avez endommagé son rétroviseur et exige un dédommagement sur-le-champ. Pour appuyer ses dires, il peut même simuler un appel à son « assureur », qui n’est en fait qu’un complice. Ce dernier annonce un montant exagéré pour les réparations, histoire de pousser la victime à sortir de l’argent au plus vite. Dans beaucoup de cas, l’escroc insiste pour se rendre immédiatement à un distributeur afin de récupérer la somme en liquide.
Les conseils de la gendarmerie
Les autorités recommandent de ne jamais remettre d’argent en cas d’accrochage supposé, même si l’interlocuteur se montre pressant. Il est préférable de remplir un constat amiable standard ou de se tourner vers son assurance pour vérifier la légitimité de la réclamation. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à contacter les forces de l’ordre en composant le 17 ou à relever les informations essentielles, comme la plaque d’immatriculation, afin de faciliter l’enquête si l’affaire s’avère être une escroquerie.
Que faire si vous êtes victime
Si vous avez déjà versé de l’argent ou été menacé, les gendarmes invitent à porter plainte rapidement et à prévenir votre banque au besoin, notamment si vous avez retiré de l’argent sous la pression. Partager votre expérience peut aussi aider d’autres personnes à éviter de tomber dans le même piège. La vigilance reste le meilleur moyen de déjouer ce type d’escroquerie qui, hélas, peut coûter très cher aux victimes.