
La statue de la Liberté est vue depuis le ferry de Staten Island, lundi 9 septembre 2024, à New York.
L’eurodéputé Raphaël Glucksmann, connu pour ses prises de position engagées, lance un message fort. Il estime que la Statue de la Liberté, cadeau emblématique de la France aux États-Unis il y a près de 140 ans, devrait revenir sur le sol français. Pour lui, les États-Unis ne représentent plus les valeurs qui avaient motivé cet acte de générosité. « Si vous avez choisi de virer vos meilleurs chercheurs et de vous aligner avec des régimes tyranniques, il est temps de nous rendre la statue », déclare-t-il avec une sincérité qui ne laisse aucun doute sur ses convictions.
Un symbole dépassé par l’Ère Trump et ses conséquences
Glucksmann n’hésite pas à critiquer l’évolution du paysage politique américain. Il rappelle que la Statue, aussi appelée « La Liberté éclairant le monde », était conçue pour incarner la liberté, la justice et la démocratie. Aujourd’hui, face aux récentes politiques restrictives et aux démissions massives de financements à la recherche – et aux menaces pesant sur l’innovation – l’eurodéputé voit dans ce symbole une raison de repenser notre relation avec les États-Unis. Selon lui, si l’Amérique se détourne de l’esprit de liberté, pourquoi ne pas envisager de récupérer ce cadeau historique et le réinvestir dans le potentiel français ?
Un message pour les chercheurs et contre l’extrême droite
Au-delà de la question de la statue, Glucksmann aborde également le sujet de la fuite des talents. Il pointe du doigt les réductions de financements fédéraux aux institutions de recherche par l’ère Trump, et invite la France à accueillir ces chercheurs qui, par leur innovation et leur esprit critique, ont fait la renommée du pays. Pour lui, il est temps de montrer que la France est prête à investir dans l’avenir, en se détachant d’une vision américaine désormais jugée dépassée. Il critique également les dirigeants de l’extrême droite, qu’il accuse d’être trop proches de figures comme Donald Trump et Elon Musk, contribuant ainsi à une perte de repères pour la démocratie.