
Un appel à l’indépendance de la France
Dans un climat politique en pleine effervescence, Nicolas Dupont-Aignan annonce sa candidature à l’élection présidentielle 2027. En se présentant comme le défenseur de la souveraineté nationale, il promet de « redonner son indépendance à la France » face à l’influence de l’Union européenne. Pour lui, le Frexit n’est pas une fin en soi, mais un « escalier de secours » à n’utiliser qu’en ultime recours si l’on ne parvient pas à ramener les partenaires européens vers une vision plus gaullienne des nations souveraines.
Un retour sur le terrain politique
Après 27 ans passés en tant que député de l’Essonne, et malgré la récente perte de son mandat, Dupont-Aignan retrouve la scène politique avec détermination. Devant ses partisans réunis à Yerres, au lendemain de son 64e anniversaire, il a affirmé avec conviction qu’il avait le devoir de se présenter à l’Élysée pour défendre les valeurs de souveraineté, de liberté et de paix. Ce retour est une nouvelle tentative de convaincre les Français qu’il est le candidat capable de se libérer de ce qu’il décrit comme une tutelle de plus en plus autoritaire de l’UE.
Vers un protectionnisme réinventé
Parmi ses engagements, il propose de rétablir des droits de douane nationaux en cas de concurrence déloyale, défendant ainsi ce qu’il appelle un « protectionnisme intelligent ». Sur le plan commercial, cette stratégie vise à renforcer l’autonomie économique de la France. Quant à la question de l’immigration, il souhaite dénoncer certains accords historiques et revoir les aides au développement accordées aux pays qui refusent d’accueillir leurs ressortissants expulsés.
Une quatrième candidature, un pari risqué
Bien que sa dernière candidature à l’Élysée se soit soldée par un maigre 2 % des suffrages, Nicolas Dupont-Aignan semble déterminé à renouveler l’expérience. Son message est clair : en ces temps de grandes incertitudes, il faut repenser la manière dont la France se gouverne et interagit avec ses partenaires européens. Pour lui, c’est avant tout une question d’indépendance et de redéfinition du vivre-ensemble.