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Les autorités viennent de mettre en place des mesures pour mieux encadrer la délivrance des médicaments contenant du tramadol, de la codéine et de la dihydrocodéine. Ces changements visent à réduire les risques de mésusage, de dépendance, d’abus et de surdosage. On vous explique tout dans un style simple et accessible.
Des Mesures pour Mieux Protéger Votre Santé
À partir du 1er mars, une ordonnance sécurisée sera obligatoire pour obtenir ces médicaments. Conçue pour les médicaments habituellement classés comme stupéfiants, cette ordonnance se distingue de la version classique par plusieurs éléments uniques. Elle sera en partie bleue, arborera un filigrane, présentera un grammage spécifique et intégrera des dispositifs de lutte contre la fraude, la contrefaçon, la falsification et le vol.
Caractéristiques d’une ordonnance sécurisée
– Une couleur partiellement bleue
– Un filigrane distinctif
– Un grammage particulier
– Des systèmes intégrés pour prévenir la fraude
Ces dispositifs ont été mis en place car les médicaments anti-douleur comme ceux à base de codéine ou de tramadol font régulièrement l’objet de falsifications et de vols d’ordonnance. Les enquêtes menées par l’Agence nationale de sécurité du médicament confirment la présence continue d’abus, de surdosages et de cas de pharmacodépendance.
Limitation de la Durée des Prescriptions pour une Meilleure Prévention
Dès mars, une nouvelle règle s’applique également : les prescriptions de médicaments contenant de la codéine ou de la dihydrocodéine seront limitées à 12 semaines, soit trois mois. Cette mesure, déjà en vigueur pour le tramadol depuis 2020, vise à prescrire ces opioïdes pour la durée la plus courte possible afin de minimiser le risque de dépendance.
Une Transition en Douceur pour les Patients et les Professionnels
Les ordonnances établies avant le 1er mars resteront valables jusqu’à la fin de la durée du traitement. De plus, une période de transition a été prévue jusqu’au 31 mars, pendant laquelle les ordonnances classiques continueront d’être acceptées. Ces ajustements, initialement prévus pour décembre 2024, ont été différés pour faciliter la transition des professionnels de santé et garantir aux patients un accès continu à leurs traitements.
En somme, ces nouvelles règles incarnent une démarche préventive visant à sécuriser l’usage des opioïdes et à protéger la santé publique. Restez attentifs aux mises à jour et n’hésitez pas à consulter votre médecin pour toute question sur la manière dont ces changements pourraient vous concerner.