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Le virus mpox continue de se propager à un rythme alarmant, poussant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à maintenir son niveau d’alerte maximal. Malgré les efforts déployés, le nombre de cas augmente et de nouveaux pays sont touchés, notamment en Afrique, où la situation devient critique.
« L’augmentation continue des cas, l’étendue géographique de l’épidémie et la violence dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) rendent notre réponse sanitaire extrêmement difficile », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « Nous manquons cruellement de financements pour mener à bien cette lutte. »
Une Situation Explosive en République Démocratique du Congo
Le virus mpox, anciennement appelé variole du singe, sévit particulièrement en RDC. Dans ce pays déjà fragilisé par des conflits armés, l’accès aux soins devient un véritable parcours du combattant. Les équipes médicales sont confrontées à des difficultés majeures pour atteindre les populations touchées.
« Nos équipes sur le terrain doivent composer avec l’insécurité et le manque de ressources », explique un membre de l’OMS en mission en RDC. « Chaque jour, nous devons redoubler d’efforts pour contenir cette épidémie. »
Qu’est-ce que le Virus Mpox ?
Apparu pour la première fois chez l’humain en 1970 en RDC, le mpox est un virus de la même famille que la variole. Il se transmet principalement par contact avec des animaux infectés, mais aussi entre humains lors de contacts physiques étroits.
Les symptômes incluent de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées caractéristiques, semblables à des furoncles. Dans certains cas, la maladie peut être mortelle, notamment chez les personnes vulnérables.
Une Menace Qui Dépasse les Frontières Africaines
Bien que le virus soit particulièrement présent en Afrique, des cas isolés ont été détectés en Europe et en Amérique. L’OMS redoute une propagation mondiale si des mesures strictes ne sont pas mises en place rapidement.
« Il est crucial que chaque pays renforce sa vigilance », insiste Tedros Adhanom Ghebreyesus. « Nous devons travailler ensemble pour éviter une nouvelle crise sanitaire mondiale. »