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Les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan alertent sur un nouveau coronavirus détecté chez les chauves-souris. Ce virus, baptisé HKU5-CoV-2, présente un taux de mortalité de 35 %, bien plus élevé que celui du Covid-19.
Un nouveau virus dans la famille des coronavirus
Décidément, Wuhan n’a pas fini de faire parler d’elle. C’est dans cette ville chinoise, tristement célèbre pour l’émergence du Covid-19 en 2019, que des scientifiques viennent de découvrir une nouvelle souche de coronavirus chez des chauves-souris.
Appelé HKU5-CoV-2, ce virus utilise le même récepteur humain que le SARS-CoV-2, ce qui signifie qu’il pourrait, potentiellement, infecter les humains. Pour l’instant, aucune transmission à l’homme n’a été détectée, mais les chercheurs ne cachent pas leurs inquiétudes.
Un risque de transmission encore incertain
L’étude, publiée dans la revue scientifique Cell le 18 février, reste prudente : si le HKU5-CoV-2 n’a encore touché personne, la possibilité qu’il se propage aux humains « reste à étudier ».
En clair, on n’en sait pas encore assez pour tirer la sonnette d’alarme, mais il vaut mieux garder un œil sur ce virus, d’autant plus qu’il appartient à la même famille que celui du Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).
Un virus mortel : 35 % de taux de mortalité
Le MERS, pour rappel, avait causé plusieurs flambées épidémiques dans les années 2010. Transmis principalement par les chameaux, il présentait un taux de mortalité effrayant de 35 %, bien supérieur à celui du Covid-19.
Si le HKU5-CoV-2 venait à se transmettre à l’homme, il pourrait représenter un danger sérieux pour la santé publique mondiale.
Doit-on s’inquiéter ?
Pour l’instant, il n’y a pas lieu de paniquer. Aucune contamination humaine n’a été constatée. Mais cette découverte montre une fois de plus que la surveillance des virus d’origine animale est cruciale pour éviter une nouvelle crise sanitaire.
Les experts appellent à la prudence, tout en poursuivant les recherches pour mieux comprendre ce virus et son potentiel de transmission.
En résumé, même si ce HKU5-CoV-2 ne représente pas encore une menace directe, les autorités sanitaires gardent un œil attentif. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir, surtout après ce que le monde a traversé avec la pandémie de Covid-19.