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L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a lancé un avertissement important : de plus en plus d’enfants et d’adolescents prennent volontairement trop de paracétamol, et cela peut avoir de graves conséquences sur leur santé.
Un médicament courant, mais pas sans risque
On a tous du paracétamol dans notre armoire à pharmacie. Que ce soit pour faire baisser la fièvre ou soulager un mal de tête, c’est souvent le premier réflexe. Mais ce que l’on sait moins, c’est qu’en cas de surdosage, ce médicament peut provoquer de graves dommages au foie.
En fait, le paracétamol est la première cause de greffe de foie d’origine médicamenteuse en France. Un chiffre alarmant, surtout lorsqu’il s’agit de jeunes qui en prennent de façon excessive, parfois volontairement.
Quels sont les signes d’une intoxication ?
Si un enfant ou un ado prend trop de paracétamol, les symptômes peuvent mettre du temps à apparaître. Et c’est justement là que réside le danger :
- Nausées et vomissements
- Douleurs au ventre
- Perte d’appétit
- Transpiration excessive
Ces symptômes peuvent surgir jusqu’à 24 heures après la prise. Si rien n’est fait, cela peut entraîner des lésions au foie, mais aussi aux reins et au pancréas.
Que faire en cas de doute ?
Si vous pensez qu’un jeune a pris trop de paracétamol, il ne faut pas hésiter : appelez immédiatement les secours ou un centre anti-poison. Plus la prise en charge est rapide, mieux c’est.
L’ANSM rappelle aussi aux pharmaciens de ne pas vendre de médicaments aux mineurs, sauf exception prévue par la loi. Une précaution essentielle pour éviter que les plus jeunes aient un accès trop facile à ce type de médicament.
Restez à l’écoute des jeunes
Derrière ces surdosages volontaires, il peut y avoir un malaise ou une détresse. Si un enfant ou un adolescent de votre entourage ne semble pas bien, parlez-lui. Écouter, discuter et ne pas minimiser ses émotions peut faire une grande différence.
En somme, même si le paracétamol reste un allié contre les petits bobos, il ne faut pas oublier qu’il n’est pas anodin. Restons vigilants, surtout avec les plus jeunes.