![](https://journal-info.fr/wp-content/uploads/2024/09/impots-salaire--1024x576.jpg)
Les contribuables les plus aisés devront faire face à une nouvelle contribution en 2025. Si leur imposition est inférieure à 20 % de leurs revenus, un impôt complémentaire leur sera demandé. Cette mesure exceptionnelle, qui s’appliquera uniquement pour cette année fiscale, vise à renflouer les caisses de l’État.
Un impôt additionnel pour les hauts revenus
Dès 2025, une contribution différentielle s’ajoutera à la contribution sur les hauts revenus (CSHR) déjà en place. Elle concernera les foyers déclarant un revenu fiscal de référence (RFR) supérieur à 250 000 euros pour une personne seule et 500 000 euros pour un couple.
L’objectif est de s’assurer que ces contribuables soient imposés à un minimum de 20 % sur leurs revenus, en intégrant l’impôt sur le revenu (IR), la CSHR et d’éventuels prélèvements libératoires.
Concrètement, si l’ensemble de ces taxes ne représente pas 20 % du RFR ajusté, la différence devra être réglée sous forme d’un impôt complémentaire.
Un acompte obligatoire dès décembre 2025
Afin d’assurer une rentrée d’argent rapide, l’État a prévu un acompte de 95 % à verser entre le 1er et le 15 décembre 2025. Ce paiement anticipé sera basé sur les revenus estimés du contribuable.
Attention, toute erreur dans l’estimation ou retard de paiement sera sanctionné d’une majoration de 20 %. Une mesure qui risque d’inquiéter les foyers concernés, déjà soumis à une fiscalité élevée.
Une mesure temporaire, mais un possible prolongement ?
Contrairement à la première version du texte de décembre, cette contribution n’a pas vocation à devenir pérenne. Elle ne s’appliquera qu’au titre des revenus 2025. Toutefois, face aux besoins budgétaires croissants, certains observateurs craignent que l’exécutif ne décide de prolonger ou d’étendre cette taxe dans les années à venir.
Les contribuables concernés devront donc anticiper cette nouvelle imposition, sous peine de mauvaises surprises en fin d’année.