Un cas signalé en Bretagne, trois cas en Europe
Le ministère de la Santé a annoncé l’identification d’un premier cas du nouveau variant clade 1b de mpox (anciennement variole du singe) en France. Ce cas, signalé en Bretagne, porte à trois le nombre total de contaminations détectées en Europe. La personne infectée, prise en charge au CHU de Rennes, est dans un état stable, selon les autorités sanitaires.
Une contamination sans voyage direct en Afrique
La personne touchée, résidant en Bretagne, n’a pas voyagé en Afrique centrale, où le virus circule activement, mais aurait été en contact avec deux personnes revenant de cette région. « Les investigations sont en cours pour déterminer l’origine exacte de la contamination et identifier les contacts potentiels », précise le ministère.
Mpox : Une maladie virale aux symptômes marqués
- Origine : Le mpox est une zoonose, se transmettant de l’animal à l’homme et entre humains.
- Symptômes :
- Fièvre élevée
- Douleurs musculaires
- Éruption cutanée sous forme de pustules
Ce nouveau variant, le clade 1b, est réputé plus contagieux et présente un taux de létalité plus élevé que les souches précédemment connues.
Un variant préoccupant en Europe
Propagation du clade 1b
Depuis l’été 2024, plusieurs pays européens ont signalé des cas du variant clade 1b :
- Pays touchés : Suède, Allemagne, Royaume-Uni, Belgique
- Risque en France : Considéré comme faible par l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies), bien que des cas sporadiques liés à des zones à forte circulation virale puissent survenir.
Un système de surveillance renforcé
Le ministère de la Santé souligne que ce cas a pu être rapidement détecté grâce à un dispositif de surveillance sanitaire efficace.
Le mpox en chiffres : une recrudescence mondiale
- France : 215 cas signalés depuis le début de 2024, dont 4 détectés ces 9 derniers jours.
- Afrique centrale : Une forte recrudescence des épidémies de clade 1, notamment depuis 2023, avec un nombre total de cas en 2024 dépassant celui de l’année précédente.
L’alerte maximale maintenue par l’OMS
Face à la progression du virus et à son extension géographique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé, en novembre, de maintenir son plus haut niveau d’alerte. L’objectif : coordonner une réponse globale et cohérente.
Deux foyers épidémiques majeurs
- Clade 1 en Afrique centrale : Affecte principalement les enfants.
- Clade 1b : Cible les adultes dans l’Est de la République démocratique du Congo et les pays voisins.
Ce qu’il faut retenir
- Le mpox, bien que sous contrôle relatif en Europe, reste une menace croissante, notamment avec l’émergence de nouveaux variants.
- La vigilance et les dispositifs de surveillance restent essentiels pour limiter la propagation, en particulier dans les zones à risque.
Conseils de prévention
- Éviter les contacts directs avec les personnes symptomatiques.
- Se tenir informé des consignes sanitaires locales.
- En cas de symptômes, consulter rapidement un professionnel de santé.
Ce premier cas en France rappelle l’importance d’une vigilance accrue et d’une coordination internationale face à cette maladie émergente.